Idée reçue n°2 : “La nature se porterait mieux sans l’être humain !”

15 novembre 2020

Ce deuxième épisode des “Idées Éclaircies avec Laudato Si” vient nous interpeller dans des questionnements profonds, qui font l’objet d’un travail de toute une vie. Un voyage entre la vie, la mort, le sens de notre existence, l’origine du monde.

Voilà des grandes questions d’une actualité impressionnante dans ce monde en pleine crise sociale, écologique et sanitaire : un monde en manque de sens. Si l’Homme est à l’origine des maux de cette Terre, et qu’il en est aussi victime, alors ne ferait-il pas mieux de ne pas exister ? Zoom sur les pistes de réflexion apportées par les jeunes, toujours à l’aide de l’encyclique Laudato Si.

 

L’être humain au coeur du monde : créature parmi les créatures

L’idée reçue de cette vidéo nous amène sur des questions anthropologiques : Quel est la juste place de l’être humain sur Terre ? Le début de la vidéo nous rappelle que l’être humain n’est ni supérieur, ni inférieur, ni à côté de la nature : il fait partie intégrante de celle-ci. “C’est comme un verre de grenadine : on ne peut plus séparer l’eau du sirop”, illustre Joaquim.  L’humain s’inscrit dans la nature, il est lié aux autres êtres vivants, soumis aux mêmes lois de la physique. Nous sommes tous créés, et donc tous au même niveau. Par contre, cela n’enlève en rien la spécificité de chacun.

 

Spécificité de l’être humain : co-créateur avec Dieu

Sur Terre, rien n’existe au hasard. C’est la distinction entre la nature et la Création : Dieu donne sens à chaque existence. L’être humain reçoit des capacités propres pour prendre part à la Création qui n’est pas finie. Il est appelé à mettre ces capacités, ces talents, au service du bien, de la préservation de la maison commune. Au fond de lui, ce qui l’encourage dans cette position de ‘serviteur’ de la Terre, c’est l’amour porté à toute existence, à la suite de l’amour et du soin de Dieu pour chacune de ses créatures.

 

La nature se porterait-elle mieux sans l’homme ?

“J’entends quelques-uns de mes amis me dire qu’ils ne souhaitent pas d’enfant car cela a une empreinte carbone et aggraverait le réchauffement climatique, témoigne Gwenaëlle. D’autres ne souhaitent pas d’enfant si c’est pour qu’ils assistent à un écroulement écologique et sociétal ». L’intention semble bonne et pourtant, cela ressemble à une démission de l’espèce humaine de son rôle spécifique. Même si le tableau semble noir sans issue, la jeunesse fait partie de la solution ! Le monde a besoin de forces vives, de nouvelles idées pour créer ce monde.

 

L’écologie, aussi une question de sens

Joaquim explique : “Nous avions à coeur de porter ce message : chacun est voulu et aimé. Chacun a sa place sur Terre et est inscrit dans la nature, donc l’homme fait nécessairement partie de la solution pour la préserver.” Après la première vidéo où l’on apprenait que l’écologie était une science, on découvre maintenant que, au travers de questions écologiques, émergent des questions de sens de l’existence humaine sur Terre. Gwenaëlle et Joaquim lancent un appel au spectateur : quels sont les talents, les capacités que tu veux développer pour le bien commun ? Il y a enfin trois ressources complémentaires pour creuser cet appel aux plans intellectuel, physique et spirituel.

Ressources pour aller plus loin :

1- La Création? Une idée pas si simple! Quelques éclaircissement dans cette vidéo de la série ”Le monde d’après” 

2- Témoignage de Margaux Hammann : ”Et si on arrêtait d’avoir peur ?”

3- Cantique de Frère Soleil par Saint François d’Assise. Et toi ? Quel rapport fraternel entretiens-tu avec ton environnement ?

 

Rendez-vous au mois de décembre !

Découvrir l’idée reçue n°1 : « L’écologie ? Ça ne me concerne pas ! »

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