A Noël, on ne s’arrête pas à l’emballage !

16 décembre 2017

A la paroisse St-François de Sales à Liège, l’accent a été mis sur la célébration. C’est là où se joue plus particulièrement le double mouvement de Dieu vers l’homme et de l’homme vers Dieu. Noël, c’est célébrer le cadeau que chacun est pour Dieu et pour les autres.

 

Dès leur arrivée dans l’église, les jeunes découvrent une grande boite en bois fermée et posée sur l’estrade. C’est un gros cadeau, bien emballé. On invite les élèves à réfléchir à ce qu’ils voudraient qu’elle contienne.

  • Quel est LE cadeau que vous souhaiteriez recevoir pour Noël ?
  • Et si le cadeau n’était pas matériel, qu’est ce qui me ferait plaisir ? (la guérison d’un proche, la réussite à mes examens…) 
    Quel est le plus beau cadeau que vous ayez reçu ?
  • Quels sont les jours les plus importants de votre vie ?
  • Le jour de ma naissance, le jour où je comprends pourquoi je suis né sur cette terre, le sens de ma vie… ?

Je suis un cadeau

Les élèves reçoivent un papier de couleur et notent au dos ce « cadeau immatériel » qu’ils aimeraient recevoir. Durant une pause, sur fond d‘une musique favorisant l’intériorité, les cartons sont ramassés et accrochés au sapin. L’animateur ou le prêtre amène les jeunes à réfléchir sur leur prénom. Le premier cadeau que nos parents nous ont fait, c’est notre prénom. Grâce à ce prénom, chacun a une place unique et irremplaçable ! Après ce temps, le récit de l’annonciation est raconté : « L’ange Gabriel dit à Marie que l’enfant s’appellera « Jésus ».

Je suis lumière sur le monde

L’animateur ouvre la grande boite-cadeau restée sur l’estrade. L’assemblée découvre à l’intérieur Marie et Joseph, avec un peu de paille… Chacun écrit son prénom sur une étiquette en forme de bougie. La bougie évoque le fait que chacun peut éclairer la vie de quelqu’un, être une lumière dans sa nuit. Les étiquettes sont collées sur les pans de la boite-crèche.

La célébration se termine sur un temps de partage autour du texte de Georges B. Nintemann (Cf. encadré) et sur des actions de solidarité à mener.

Les personnes sont des cadeaux

de Georges B. Nintemann

 

Certains sont magnifiquement enveloppés
Ils sont attrayants, dès le premier abord.
D’autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D’autres ont été malmenés par la poste.
Il arrive parfois qu’il y ait une distribution spéciale !
Certains sont des cadeaux dont l’emballage laisse à désirer,
d’autres ont l’emballage bien fait.

Mais l’emballage n’est pas le cadeau ! C’est si facile de faire erreur.
Nous rions quand les enfants prennent l’un pour l’autre.

Parfois le cadeau est difficile à ouvrir, il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur ?  Parce que ça fait mal ?
Ils ont peut-être été ouverts et rejetés !
Ou se pourrait-il que le cadeau ne me soit pas destiné ?

Je suis une personne, et donc moi, je suis un cadeau !
Un cadeau pour moi-même d’abord.
Ai-je déjà regardé à l’intérieur de l’emballage ? Ai-je peur de le faire ?
Peut-être n’ai-je jamais accepté le cadeau que je suis …
Pourrait-il se faire qu’il y ait à l’intérieur, quelque chose de différent de ce que j’imagine ?
Je n’ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis …

Je suis un cadeau pour les autres.
Les autres doivent-ils se contenter de l’emballage ?
Sans jamais pouvoir apprécier le cadeau ?
Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux.
C’est un échange riche des liens avec celui qui le donne ou celui qui le reçoit.

Nous sommes tous des cadeaux reçus ou donnés.

 

 

Famille Salésienne