Salariés et bénévoles : des rivalités vers l’alliance

21 novembre 2013

Salariés et bénévoles : des rivalités vers l’alliance

Qui n’a pas été bénévole à l’école de ses enfants, au club sportif, dans une association caritative ou sociale ? Qui n’a pas expérimenté la collaboration avec des bénévoles ? La question choisie pour le forum de Diaconia, l’été dernier, à Lourdes nous concerne tous. Comment travailler en équipe composée de salariés et de bénévoles ? Des pistes de réflexion stimulantes. Et moi, comment comment j’assume ma mission ?

 

 

 

 

 

 

 

 

La mission confiée au bénévole doit être exprimée de façon claire et explicite

L’accueil du bénévole doit donc être soigné tout en étant simple et efficace. Il est incontournable de présenter le projet associatif, éducatif, et/ou pédagogique. Ce dernier constitue l’outil commun, partagé et mis en œuvre par tous, bénévoles comme salariés. Il peut aussi y avoir une charte du bénévole qui exprime en quelques phrases clés son cadre de travail.

La mission confiée doit être exprimée de façon claire et explicite, comprise et acceptée. En effet, même si elle ne fait pas l’objet d’un contrat écrit, la parole donnée constitue un engagement. Si elle n’est pas respectée ou prise avec légèreté, l’association peut se retrouver en difficulté sans avoir beaucoup de moyens pour aider à résoudre d’éventuels problèmes. Deux outils peuvent éviter ce genre d’écueil : des concertations régulières qui permettent notamment de mieux connaître les différents cadres de travail, et des temps de relecture commune.

L’emploi du temps, souvent source de tension entre salériés et bénévoles

Certes, tout cela demande du temps et c’est peut-être la question la plus épineuse puisque le temps passé à travailler n’est ni compté ni rémunéré de la même façon si l’on est salarié ou bénévole. De plus, les disponibilités communes sont peu nombreuses. Le rôle de la coordination prend donc ici, particulièrement, toute son importance.

Il n’est vraiment pas facile de gérer un cadre où s’entrechoquent autant d’inconnus. Un bénévole est disponible le matin entre 8 h et 10 h, un autre entre 14 h et 18 h, le troisième plutôt à l’heure du déjeuner ou le week-end uniquement voire même une fois tous les 15 jours. Et puis il y a le cadre horaire du salarié qui n’est généralement pas disponible le soir alors que beaucoup de bénévoles le sont. Je pense aux casse-têtes des emplois du temps scolaires, en primaire, dans les écoles privées quand il s’agit de placer une simple heure de catéchèse en fonction de la disponibilité des parents bénévoles.

La reconnaissance du travail fourni concerne aussi bien les bénévoles que les salariés

Il serait faux de dire que le salaire est la seule reconnaissance du salarié. Chacun a besoin d’être valorisé, d’avoir une place reconnue et utile. Le forum a mis en lumière que cela commençait par la communication de la structure, y compris sur Internet.
Tout est une question de travail d’équipe : de la façon dont elle se compose, dont elle est gérée et du dialogue vécu entre les différents membres. Au sortir du forum, les personnes sont reparties avec cette question : « Et moi, comment j’assure ma mission dans l’équipe ? »

 

Karine GOLD-DALG

22 novembre 2013

à partir des échanges des l’atelier animé par TSEC

durant le rassemblement Diaconia

 

TSEC, Travail Social – Engagement Chrétien : est une association dont le but est d’accompagner le travailleur social chrétien dans la relation à Dieu et la relation éducative. Site : www.tsec.asso.fr

 

 

 

 

 

 

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