Comment sortir de la crise… des gilets jaunes ?
Alors que nous venons de vivre l’acte 6 des gilets jaunes, Jean-Marie Petitclerc, salésien de Don Bosco et éducateur spécialisé, nous livre son point de vue.
Alors que nous venons de vivre l’acte 6 des gilets jaunes, Jean-Marie Petitclerc, salésien de Don Bosco et éducateur spécialisé, nous livre son point de vue.
Depuis quelques mois, la rentrée scolaire a eu lieu ; avec son lot de joies, d’habitudes, de retrouvailles, de nouveautés. Mais parfois, pour certains, c’est un moment d’appréhension, surtout lorsqu’on est victime de harcèlement. Basile, jeune lycéen aujourd’hui, a accepté de témoigner sur ces difficiles années de collège.
La paix, n’est-ce qu’un joli mot, un concept noble, voire un idéal chimérique ? Absolument pas, écrit Jean-Marie Petitclerc, salesien de Don Bosco, dans un livre d’entretien qui vient d’être édité aux éditions des Scouts et Guides de France. La paix est « une tâche à effectuer », une construction de chaque jour. Voilà le rôle de l’éducateur : apprendre aux jeunes à bâtir un projet commun de paix dans toutes leurs actions et dans tous les domaines de leur vie.
« Quand notre fils n’a pas été invité à l’anniversaire où la majorité des enfants de la classe sont invités, on commence à s’inquiéter ». Que dire à l’enfant qui se sent exclu ? « Tu dois être gentil »... « tu devrais inviter untel mercredi et aller au cinéma ». « Il faut, tu dois... » Cela va mal avec l’amitié. Car il faudrait en avoir envie. Mais comment donner du désir ? « Vas-y ! Dépasse un peu ta timidité ». Ce n'est pas évident non plus : « Je ne vois pas l’intérêt. Je préfère rester avec vous. »
Apprendre la gentillesse à ses enfants, n’est-ce pas les envoyer comme des agneaux au milieu des loups ? La méchanceté est bien présente dans notre monde compétitif et dur où tous les coups semblent recommandables. Faut-il alors leur appendre le calcul, la recherche de son intérêt « bien compris » ? La réponse estnclaire : inutile d’en rajouter !
Les relations sociales se font sur la toile autant que sur le béton de la cour. Alors, allons sur les réseaux sociaux ! Mais jusqu’où ? Faut-il encourager la présence des adultes sur les réseaux ? Pourquoi faire ? Quelle présence assurer ? Est-ce une bonne - ou fausse - bonne idée ?
Les Salésiens de Don Bosco viennent de fédérer toutes leurs oeuvres d'action sociale au sein du réseau DBAS. Don Bosco Action Sociale compte 60 établissements et est coordonné par Jean-Marie Petitclerc. Ce spécialiste des questions d'éducation et des banlieues, fondateur du Valdocco, connait bien les différents rouages de la politique de la ville menée, en France, depuis dix ans. Sœur Joëlle Drouin l’a interrogé.
Les interventions éducatives des adultes sont formalisées dans des programmes, mais il restera toujours des espaces et des moments qui donnent du jeu pour la spontanéité. On parle alors de pédagogie informelle ou non-formelle. Dans les écoles salésiennes on parle de pédagogie « du patio » ou « de la cour de récré ». Don Bosco y était très sensible. Qu’est ce qui caractérise cette pédagogie non formelle ? Comment y être attentif ?
Voyage scolaire, sortie de classe, cours de récréation, self, tous ces lieux où les jeunes sont… et où la rencontre avec un adulte peut se faire. Mais quelle rencontre ? Rencontre institutionnelle ou spontanée ? Comment percevez-vous la présence de l’adulte ? Votre sentiment relève du domaine de l’indifférence ou du rejet ? Autant de questions auxquelles quatre jeunes journalistes collégiens à Notre Dame des Minimes ont bien voulu répondre. Voici quelques tranches de vie.
Alors que nous commençons les vacances d’été, Don Bosco Aujourd’hui vous propose une sélection de films à voir après la plage, en famille. Voici quelques coups de cœur de la rédaction, proposés par Florent Leruste, salésien de Don Bosco.