Philippe, Maed, Chahina, Nicolas, François… ces témoignages reçus pour dire merci et A-Dieu au père Jean-Marie Petitclerc

22 novembre 2025

Philippe, Maed, Chahina, Nicolas, François… ces témoignages reçus pour dire merci et A-Dieu au père Jean-Marie Petitclerc

Dans les heures qui ont suivi l’annonce du décès du père Jean-Marie Petitclerc, des centaines de messages lui ont été adressés. Pour ceux qui ont fait le choix de se tenir loin des réseaux sociaux, en voici quelques-uns.

Un seul mot, merci de m’avoir sauvé, merci de m’avoir éduqué, merci de m’avoir appris tant de choses et tant de portes fermées s’ouvrent à un moment donné. Tu étais comme un père pour moi, et sûrement pour beaucoup de jeunes dont tu as tant fait sans compter tes heures, sans préjugés. Mais je te connais tellement que je sais que même là-haut, tu t’occupes encore de nous. Merci pour l’amour que tu a apporté à tant de gens.
Philippe A.

Quel privilège de t’avoir côtoyé dans la famille salésienne. Discret, humble, doux….. il est impossible d’oublier tes mots, tes paroles, tes écrits sur la pédagogie salésienne : nous avons tant appris à tes côtés et nous avions encore tant à apprendre. Tu as tant œuvré pour tant de jeunes… à Dieu Jean-Marie, continue auprès du Seigneur de guider les pas des éducateurs et enseignants.
Maed A.

Merci, je te dois ce que je suis depuis l’âge de 16 ans. Et c’est toi qui m’as donné le goût d’éduquer les plus fragiles, ceux qui ne rentrent pas dans les cases, ceux du seuil. Beaucoup de gratitude pour tout ce que nous avons reçu de toi. À nous de continuer à croire aimer espérer dans chaque enfant et chaque jeune
Chahina B.

Tu es à l’origine de mes choix professionnels et je suis fière d’avoir pu travailler avec toi. Tu étais un grand humaniste qui mettait l’Autre au cœur de tout.
Laurence C.

 

Nahiti, avec Jean-Marie Petitclerc

C’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends la nouvelle de ton départ, à 22 000 km de la métropole. Je n’oublierai jamais les moments que nous avons partagés ensemble chez moi, en Polynésie française, avec mon association de jeunesse, la FSCF Polynésie. Merci pour tout ce que tu m’as apporté, autant dans ma vie d’adolescent que dans celle d’adulte. Merci d’être venu à notre rencontre, aussi souvent que nécessaire, pour transmettre ton expérience à nos responsables polynésiens.
Merci d’avoir été comme un père pour moi, toi qui m’as accueilli à 17 ans pendant un mois en métropole afin de me faire découvrir toutes les activités que je gérais ensuite ici.
Nahiti T.

Cher Jean-Marie, J’ai toujours été impressionnée par ta présence remplie de sage professionnalisme éducatif et ton regard doux et ferme. Tu as largement inspiré mon choix professionnel et mes études pastorales à Lyon à l’Iper…Merci pour tout ce que tu as transmis et donne de toi même.
Florence V.

Quelle tristesse, je me souviendrai de ton esprit vif, de ton regard pétillant, de ton humilité et de ta force d’engagement auprès des jeunes, auprès de nous, de la chance de t’avoir rencontré et écouté alors que le monde de l’éducation devenait une évidence pour moi. Tu m’as beaucoup appris et continueras à travers ses écrits.
Valérie H.

Merci à toi Jean-Marie qui a été présent dans les épreuves les plus terribles que j’ai pu connaître.
Philippe S.

Nicolas, avec Jean-Marie Petitclerc.

Jean-Marie Petitclerc a été pour moi un frère, un père, un ami ! Il a été pour moi tant de chose, sur ma paroisse, dans le scoutisme, en bénévolat à Lyon, en éducateur à au Valdocco à Vaulx-en-Velin, en grand frère lors des camps d’été Campobosco, en co-animateur lors de notre camps en Bretagne, en directeur lors de mes années à gérer l’atelier chantier d’Insertion ACIRPE, en accompagnateur lors de mes fiançailles, de mon mariage, et lors du dernier adieu à mes grands-parents, en parrain lorsque j’avais l’honneur de former et de témoigner à ses côtés !
Aujourd’hui, ma vie a changé et ne ressemble en rien à ce que j’ai vécu ces 10 ans auprès de lui. Mais même 10 ans après nos derniers échanges, nos dernières blagues, nos dernières réflexions, il reste la personne en dehors de ma famille qui a le plus influencé ma vie.
Là où tant de monde voyait en moi un problème, une difficulté, lui a choisi la confiance, le dialogue, la foi. Il m’a sortie de la rue, m’a donné un but, m’a permis de me former, de prendre des responsabilités, d’être utile auprès de jeunes. Il a mis sur ma route des religieux/religieuses qui ont à leur tour énormément compté, des collègues avec qui j’ai tant appris, des personnes à qui j’ai pu apporter mon soutien à mon tour, et des amis avec qui j’ai vécu tant de belles aventures ! Mais surtout il a créé des lieux d’échanges, de rencontre, de formation, de travail, de loisir, de prière, de vie, qui m’ont construit moi et tant d’autres, adultes, jeunes, enfants, bénévoles et professionnels.
Il a aussi forgé le début de ma vision politique, résolument ancré dans les enseignements de Jean Bosco. Il m’a appris qu’en chacun, et en chaque jeune il y avait du bon, il me l’a montré avec moi, puis avec les autres. Il m’a appris que l’autre n’est jamais un problème, mais que parfois c’est la relation que l’on a avec lui qui est à soigner (…) Il m’a accompagné sur le chemin de l’autonomie comme un tremplin, avec lui comme filin de sécurité, plein de confiance et toujours là quand le décollage battait de l’aile.
Aujourd’hui, je me sens orphelin, endeuillé par la perte de cet homme qui a tant compté pour moi, et dont le souvenir résonne comme un appel à vivre heureux, libre, et résolument tourné vers les autres. Et cet appel, nous avons été une multitude à l’entendre, à le vivre et à le transmettre, et c’est par nous et ce qu’il nous a légué que son œuvre et son souvenir vivront vibrants pour longtemps ! Merci !
Nicolas R.

À tous ces jeunes que Jean-Marie Petitclerc a accompagnés, qui doivent aujourd’hui pleurer un frère, un père. Puissent-ils rencontrer d’autres personnes témoins de l’Espérance, comme il savait si bien le faire, avec humour et bienveillance
Claude-Sophie C.

Oh Jean-Marie… Merci pour nous. Merci pour nos enfants, merci pour tes accompagnements dans l’Amour, l’écoute et la profondeur de ton âme. Merci pour tes messes, pour les scouts, le pèlerinage, pour tout. Que ta lumière continue à nous éclairer.
Luc P.

Tu étais cet esprit supérieur, avec cette générosité, pour nous rejoindre dans nos fragilités et nos simplicités. Un grand merci pour tout ce qui a été partagé dans ma mission d’éducateur chrétien. Une vie pour les jeunes… Une vie en partage. A Dieu Jean Marie.
Rodolphe F.

Se souvenir des belles choses… Mon premier jour de stage au Valdocco. Pierre Gernez était passé me prendre à la gare et m’avait amené avec lui pour un déménagement. J’étais sensé être en réunion d’équipe. Tu étais furax ! Les grands jeux avec Manu, Luc et tant d’autres… Quel plaisir tu avais de jouer et de nous embarquer dans ces jeux avec les jeunes. Quelle joie ! Les entretiens éducatifs avec les jeunes dans ton bureau aux Coteaux. Tu maniais les silences de manière très adroite et profonde. Je découvrais à tes côtés la force de la Parole, des mots justes et adressés.
Les heures de voiture pour t’accompagner aux conférences. Je t’ai entendu tellement de fois dire et redire. Je connais tes conférences par cœur, mais j’ai chaque fois appris de tes réponses aux questions et été saisi de ta vivacité d’esprit. Tu m’as appris que choisir l’éducation est un combat.
La chanson « en vertu de ma couleur de peau » que tu chantais à tue-tête en jouant de la guitare dans le gîte à Fougères. Nous avions veillé tard avec les collègues et les jeunes du Valdocco Fougères. Nous ne nous étions pas réveillés. Il fallait rentrer à Argenteuil.
Un petit déjeuner-réunion d’équipe au ministère de la Ville… Les agents à l’accueil ont repéré directement qu’on était « les collaborateurs de Mr Petitclerc ». Tu savais que je n’étais pas très fan de Boutin, je savais que tu l’appréciais et que cette nomination était une reconnaissance. Nous étions heureux pour toi.
Les soirées chez Gene où tu avais plaisir à raconter les aventures du Valdocco à tes amis.
Ton intervention auprès d’élus à l’Assemblée ou au Sénat quand tu leur as fait faire des calculs pour faire comprendre que le coût d’un placement d’un jeune en prison ou en centre éducatif fermé te permettrait de créer un Valdocco par quartier populaire en France. Il fallait investir dans la prévention.
Notre repas au japonais à Argenteuil avec Manu et Valentine. On avait écrit un texte un peu fou « Salésiens, salésiennes. Missions impossibles ». Chacun.e de nous voulait vivre une vie pleine de sens et d’engagement, comme on la vivait au Valdocco. Tu nous as écouté, tu nous as fait rencontrer des gens et de là est né l’association Travail Social et Engagement Chrétien.
Cette fois où on a pris le train. Je te parlais… et les gens en face de nous riaient… Je parlais, tu dormais. Le pire, c’est que tu as repris la conversation à ton réveil et que tu semblais ne pas en avoir perdu une miette.
Le jour où j’ai compris que ton sport à Polytechnique, c’était l’athlétisme. Chacun son couloir, le premier arrivé ! Tu aimais qu’on « court à tes côtés ». Je t’avou,e j’ai souvent eu l’impression de te suivre et de ne pas savoir où on allait, mais j’avais confiance.
Les soirées de passation de la direction du Valdocco à Argenteuil et à Lyon. Tu avais été soutenant, cette fois-ci, tu passais le relais. Je sais que tu étais fier et moi j’étais pétrifié.
Ton discours aux 30 ans du Valdocco en mars. Tu étais si heureux de cette célébration. Nous étions si heureux de ces retrouvailles et de te dire que l’aventure continue !
Des tas de belles personnes que je n’aurais jamais rencontré sans toi : tous les collègues et bénévoles de Valdocco bien sûr, Gene, ta famille, Riton, Laurence et Patrick, et tant d’autres… A-Dieu l’ami !!
François L. C.

À vous, tous nos amis de la famille salésienne, dans ce moment d’un profond désespoir, où la perte de Jean-Marie nous rend tous orphelins, il nous faut nous soutenir et nous rappeler tout ce qu’on lui doit. Il nous faut rester brave dans l’adversité et digne dans notre tristesse.
Il nous faut penser à demain car nous sommes tous dépositaires de faire perdurer son œuvre. Elle est tellement belle et puissante, tellement nécessaire à ce monde déboussolé : quel beau challenge nous attend là mais combien il sera difficile à le relever sans lui.
Laurent J.

A Dieu Jean-Marie ! J’ai eu l’occasion de te connaître en ayant vécu 4 mois dans ta communauté à Point du Jour, à Lyon, quand j’étais postulant chez les Salésiens. Même si je suis parti, j’en garde de très bons souvenirs, ton fameux rire, tes homélies toujours percutantes, tes prises de paroles, ton engagement auprès des jeunes. Je réentends ta voix, rapide et aiguë, une diction claire même si parfois je devais me concentrer tellement tu étais passionné. Merci pour tout ce que tu nous as transmis, partagé, créé.
Vivien L.

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