Des sœurs salésiennes de 12 pays réunis à Rome : dans les coulisses du « second noviciat »
8 août 2025

Elles sont 21. Elles viennent de 12 pays différents : Italie, Pologne, Kosovo, Jordanie, Inde, Vietnam, Chine, Angola, Bénin, Nigéria, Zambie et Etats-Unis. Elles viennent de passer trois semaines intensives ensemble à Rome. Pourquoi ? Qu’est-ce qui les a réunies ?
Il y a cinq ans, elles sortaient du noviciat et devenaient religieuses en prononçant leurs premiers vœux. Aujourd’hui, elles se préparent à faire leurs vœux définitifs, autrement dit à s’engager pour toujours dans la vie religieuse salésienne.
Dans toutes les congrégations religieuses, des temps forts de relecture du vécu et de préparation se vivent avant les vœux définitifs. Chez les Salésiennes de Don Bosco (ou Filles de Marie Auxiliatrice), un « premier mois de second noviciat » est organisé après cinq ans de profession et un « second » l’est après 6, 7, 8 ou 9 ans : juste avant l’engagement pour toujours.
Ces rencontres s’adressent aux sœurs d’Europe et du Moyen-Orient mais aussi aux sœurs qui étudient à Rome bien sûr.
Des Françaises et des Belges
Sœur Marie Vaillant, Française actuellement en communauté à Bruxelles-Ganshoren (Belgique), vient de vivre le second mois à Mornèse et à Turin. Il n’y avait en revanche pas de jeunes sœurs de la province France-Belgique sud au premier mois. Pas cette année du moins. Côté formatrices, sœur Michèle Decoster et sœur Bénédicte Pitti ont accompagné les groupes pendant une partie du mois.

Sœurs Clémence, Céline et Stéphanie, avec la supérieure générale, mère Chiara.
En plus de ces mois de second noviciat, chaque été, sont aussi organisées des semaines de « juniorat ». En ce début de mois d’août 2025, sœur Clémence Ruchaud (Lille), sœur Céline Baumet (Lyon) et sœur Stéphanie Ngoie Ndoba, jeune Congolaise qui vit et étudie à Paris, sont à Rome pour vivre ce temps forts.
« C’est vraiment une chance incroyable d’être un Institut international et de revoir les sœurs avec qui on a vécu le noviciat il y a quelques années, témoigne sœur Maria, jeune religieuse originaire de Jordanie. En plus, comme on est à Rome cette année, on a la chance de mieux connaître sœur Chiara Cazzuola, notre mère générale qui est la simplicité même, et les conseillères générales qui, elles-mêmes, viennent de différents continents ! Que du bonheur ! »