Etienne, Claire, Claude, à la rencontre de trois nouveaux salésiens coopérateurs

Etienne à Gradignan, Claire à Lyon, Claude à La Neylière : ils ont tous les trois prononcé leur promesse de salésien coopérateur. Rencontre.

« Enfin », dit-elle en souriant. Le 25 mai, Claire Bénia Larosilière, 47ans, a « enfin » prononcé sa promesse en tant que salésienne coopératrice. « Quelle joie, quel feu d’artifices ! C’était entre autres la fête des mères (il y a 22 ans, ma fille aînée avait fait ses premiers pas), le lendemain de la fête de Marie-Auxiliatrice, chère à Don Bosco, et à l’issue de la dernière séance de caté XXL de l’année. »

Claire Bénia Larosilière.

La grand-mère de Claire et toute sa fratrie ont vécu étroitement avec la famille salésienne en Haïti. Mais quand elle est arrivée à Lyon, le hasard a voulu que la paroisse de son quartier était confiée au même moment… aux salésiens : « C’est ici, dans ce ensemble paroissial prenant des couleurs salésiennes que j’ai grandi socialement et spirituellement, ici que mes deux autres filles sont nées et s’épanouissent ».

Claire, impliquée dans sa paroisse

Claire a de multiples casquettes : maman bien sûr, compagne, AESH (en unité localisée pour l’inclusion scolaire, ULIS), coordinatrice de la catéchèse sur l’ensemble paroissial, accueillante pour le chapelet hebdomadaire, animatrice Cléophas au sein des Scouts et Guides de France… Elle est très impliquée dans la paroisse. Elle est aussi « fan de Jésus ». « Mon unique fil blanc : suivre Jésus au sein d’une grande famille de croyants qui accueille, prie et invite à la fête. »

Claude, au service de personnes en difficulté

Claude, lors de sa promesse (avec le polo blanc) et le groupe de Ressins.

Le 31 mai, lors de la rencontre annuelle des salésiens coopérateurs de France, à La Neylière, au cœur des monts du Lyonnais, c’est Claude Farabet, du centre de Ressins, qui a prononcé sa promesse. Agé de 67 ans, marié avec Françoise et père de trois enfants, Claude est retraité de l’enseignement. Il a enseigné l’agronomie durant 38 ans au cœur de la maison salésienne de Ressins, à Nandax (Loire). Il est désormais président d’une conférence Saint Vincent de Paul. « Aujourd’hui, mon engagement vincentien rejoint mon engagement salésien. Je dois être au service de familles et de personnes en difficulté, en essayant de voir le visage du Christ dans ces personnes. Ma prière journalière est d’abord salésienne. J’ai un désir de vivre davantage selon l’esprit des Béatitudes« .

Etienne Lamblin, à Gradignan

Le 8 juin, c’est au tour d’Etienne Lamblin, du centre de Gradignan, de faire sa promesse. Agé de 52 ans et natif de Tours, Étienne a été journaliste en milieu rural dans le Berry et photographe indépendant. Engagé en Eglise, il est membre d’équipe d’animation pastorale et du Conseil diocésain de communication. Il sera aussi pendant plus de 10 ans délégué du Berry pour le Secours Catholique.
Mais la vie l’a mené en Gironde il y a dix ans. Il devient directeur adjoint d’un établissement de la protection de l’enfance, auprès des adolescents (poste qu’il va occuper pendant huit ans) à l’Institut… Don Bosco, l’importante maison salésienne basée à Gradignan et qui rayonne désormais sur l’ensemble du Sud-Ouest. Depuis le début de 2025, il travaille dans une autre maison d’enfants à caractère social (MECS).

Au niveau paroissial, Étienne est animateur du service catéchuménat pour adultes et d’une équipe fraternelle. Il est également formateur indépendant auprès des associations de bénévoles.