Génération Campo (4) : les témoignages de Thaïs et Simon-Pierre
19 septembre 2025

A l’été 2005, était lancé le premier Campobosco. Le démarrage est modeste : une équipe d’une douzaine d’animateurs motivés, salésiens, salésiennes et grands jeunes et, au final, seulement une quinzaine d’inscrits. Vingt ans plus tard, le grand rassemblement de la fin de l’été des 13-25 ans est un rendez-vous important de l’année. Et une véritable « génération Campo » est née. Pour clore cette série de témoignages, nous vous proposons le témoignage de deux « témoins » du Campo 2025, Thaïs et Simon-Pierre.
Thaïs : « la Thaïs de 16 ans est alignée avec celle que je suis aujourd’hui »
« Je suis salésienne coopératrice (Thaïs a prononcé sa promesse en juin), professeur en UPE2A avec des jeunes en situation de vie lourdes. Ce n’est pas qu’être professeur et leur apprendre le français. C’est une vocation, qui répond à plein de petites graines plantées : Il y a d’abord le Campobosco, puis mon voyage au Liban et toutes mes expériences avec les salésiens.
Toutes ces graines germent aujourd’hui et ont du sens. Au final, la Thaïs de 16 ans est alignée avec celle que je suis aujourd’hui. Et cela vient beaucoup du Campobosco et de ce que j’y ai vécu. »
Simon-Pierre : « Ce que j’ai vécu ici a forgé l’homme que je suis »
« Première remarque, c’est dur pour moi de dire qui je suis aujourd’hui. Je suis éducateur même si, des fois, je ne me sens pas très bon. J’ai aussi été animateur en pastorale des jeunes et bien d’autres choses.
Je ne sais pas qui je suis mais je sais que je suis à la recherche du bonheur. Aujourd’hui, je suis directeur adjoint de Ressins, dont je suis un ancien élève. Mon parcours de vie n’est absolument pas cohérent, à part être à la recherche du bonheur.
Je sais aussi que ce que l’on a vécu au Campo, ce que j’ai vécu au Campo, les mots qu’on nous a dits, les rencontres qu’on a faites, ça a forgé l’homme que je suis. J’ai aussi été regardant et postulant chez les salésiens. Finalement j’ai décidé de ne pas m’engager dans la vie religieuse, mais j’ai pris une décision : ne jamais quitter Don Bosco.
J’ai un message pour vous, les jeunes : faites vivre le Campobosco pendant 12 mois aux jeunes que vous rencontrez plutôt que d’attendre et de scroller pendant 12 mois. Osez dire oui, prenez des responsabilités, évidemment que vous en êtes incapable mais c’est parce que vous avez envie de rendre service, de donner le meilleur de vous-même que vous allez réussir ! »
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