Festival salésien de clips vidéo, le Festiclip souffle ses 20 ans !
29 mai 2025

Photos : Thibault Pras
Déjà 20 ans… et toujours aussi fringant et innovant ! La 19e édition de ce festival salésien de clips vidéo, réalisés par des jeunes pour les jeunes, a tenu toutes ses promesses. Lors de la soirée de gala, près de 150 participants ont pris place dans l’espace Don Bosco de l’Institut Notre-Dame-des-Minimes à Lyon où 10 clips ont concouru. Retour sur cette grande journée.
Arrivés dès le matin, les participants sont accueillis par une équipe de jeunes animateurs qui leur remettent programme, badge et petit souvenir du 20e anniversaire. Chaque équipe, après avoir rencontré le jury, retrouve Thomas Kervinio, monteur, scénariste et acteur. Celui-ci s’arrête sur 2-3 éléments du film pour les approfondir à la fois sur le plan du scénario et aussi sur le plan technique. Les jeunes apprécient énormément ce moment-là : « J’ai découvert la règle des 180° et d’autres astuces » confie un jeune de Bruxelles. Un autre atelier travaille sur la cohésion d’équipe à partir d’un visuel qu’il fallait reproduire. Un espace interview permet de recueillir les témoignages des jeunes qui viendront enrichir le site et les réseaux sociaux. Chaque équipe prend aussi le temps de faire le bilan de l’année écoulée à partir d’un questionnaire et d’un visuel participatif. « Ce fut un projet qui nous a permis d’apprendre l’écoute et la persévérance » confie l’équipe de Gérald, de Sévigné (maison salésienne de Marseille). Et pour fêter le 20e, les jeunes réalisent une fresque et fabriquent des cookies.
Une soirée spéciale 20e !
Puis vient la soirée… et de belles innovations. Un film d’animation rempli d’humour, réalisé par Hyde Kaiser, nous fait voyager en bus entre chaque ville des participants ; Les deux acteurs, Camille et Laurent Joyet, de la famille salésienne de Lyon, nous replongent dans l’histoire de ce festival à partir d’un scénario rédigé par Rodolphe Fior, de l’ESTIC de Saint-Dizier. Et Manon Koch, de l’ESTIC, accueille, dans un espace salon, chaque équipe après le visionnement du film pour un échange sur leur réalisation. Sans oublier les interludes avec du rap, des chansons, un duo saxo/guitare et en finale des boules de feu !

Le jury, composé de Luc-Emmanuel Ponchard, de Pierre Verger, de Anne Murard (la Présidente), de Pauline Arlandis et de Abner Maximus Fernandes
Les clips
La thématique, qui se dégage de cette édition, est celle de l’emprise : dans l’entre-jeunes (avec Dernière année, Sous influence, à bout de souffle, Artificielle) et de l’adulte (Ensemble). D’autres thèmes sont aussi abordés : celui de l’exercice du pouvoir (Influence) ; de l’amour (Et si on vivait) ; de l’exclusion (Le bruit qui court) ; du style de vie (Ctrl+Vie) ; de la place du virtuel (Danse du hasard par Don Bosco Tournai). Certains ont reçu un prix, d’autres ont été nominés. Mais « l’essentiel n’est pas dans le résultat mais dans ce que vous avez pu vivre, vous les jeunes, dans la création de vos clips, et ce que vous nous avez fait vivre » dira Anne Murard, la présidente du Festiclip 2025, avant de clore cette 19e édition.

Prix du jury : Ensemble par Sévigné Marseille
Le mot du soir
La journée s’est terminée par le mot du soir, rédigé par Maëline et lu à plusieurs voix par un jeune de chaque équipe : « Il y a un an, on est montés dans un bus un peu spécial. Il n’avait pas de numéro, ni d’horaires fixes. Il s’appelait simplement : Festiclip. On ne savait pas vraiment où il allait, ni combien de temps durerait le voyage. Mais on savait une chose : on n’allait pas y monter seuls. On serait une équipe, une vraie. Ce bus, il ne roule pas à l’essence. Il avance à l’idée. À la passion. Au courage de se lancer, d’essayer, de rater, et de recommencer. Ensemble. À chaque ville, il s’est arrêté. Pas pour déposer des bagages, mais pour en charger : des scènes tournées, des idées discutées, des fous rires, parfois des galères aussi. Ce n’était pas un voyage tranquille. Il y a eu des retards, des détours, des nuits blanches. Mais il y a eu surtout des rencontres, des liens, de la confiance. Et aujourd’hui, ce bus est arrivé à une grande gare : les 20 ans du Festiclip. Vingt années de rêves partagés, de jeunes comme nous qui ont osé raconter quelque chose. On n’est pas juste des passagers. On est aussi les conducteurs. On a choisi nos routes, nos histoires, notre façon de parler au monde. Et quand nos courts-métrages sont projetés, ce ne sont pas que des films. Ce sont des morceaux de route. Des bouts de cœur. Des fenêtres sur ce qu’on vit et ce qu’on espère. Alors ce soir, avant de dormir, on peut être fiers. Non pas seulement de ce qu’on a montré. Mais de ce qu’on a construit, tous ensemble, dans ce bus qui ne s’arrête jamais vraiment. Parce qu’après chaque Festiclip, un nouveau départ est prêt. Une nouvelle équipe monte à bord. Et nous, on leur laisse une place. Avec un sourire, un souvenir… et le moteur encore chaud. »

Prix du public : Sous influence par Don Bosco Landser
Voici le lien vers l’aftermovie, la vidéo réalisée par Luc Rousseau, qui relate en 5 minutes, cette journée du 20e anniversaire.
Le prochain rendez-vous est donné au samedi 23 mai 2026 pour la 20e édition, qui aura lieu, exceptionnellement, à Chambéry !
Vincent Grodziski
Le palmarès 2025 :
- Prix du jury : Ensemble par Sévigné Marseille
- Prix du public : Sous influence par Don Bosco Landser
- Prix de l’image : Dernière année par l’ESTIC de Saint-Dizier
- Prix de la bande Son : Le bruit qui court par Le Bocage de Chambéry
- Prix du scénario : A bout de souffle par Sévigné Marseille
- Mention spéciale de l’originalité : Artificielle par l’aumônerie de la paroisse Saint-Jean-Bosco à Paris
- Nominé dans la catégorie Image : CTRL + Vie par l’internat de Don Bosco Ganshoren à Bruxelles
- Nominés dans la catégorie Scénario : Influence par Don Bosco – Marseille / Et si on vivait par les Minimes de Lyon

Prix du scénario : A bout de souffle par Sévigné Marseille

Prix de l’image : Dernière année par l’ESTIC de Saint-Dizier

Prix de la bande Son : Le bruit qui court par Le Bocage de Chambéry

Mention spéciale de l’originalité : Artificielle par l’aumônerie de la paroisse Saint-Jean-Bosco à Paris