Mini-transat : l’incroyable cadeau du skipper Aymeric Le Renard au réseau Don Bosco !
27 juin 2025

Ça ne peut pas être un hasard : alors que les Salésiens fêtent cette année les 150 ans du premier départ de missionnaires, envoyés par Jean Bosco, de l’autre côté de l’Atlantique, en Patagonie, un navigateur français a pris contact, il y a quelques semaines, avec la Fondation Don Bosco, à Paris. Sa proposition ? Associer le réseau salésien à une incroyable aventure : la mini-transat, une course à la voile transatlantique en solitaire qui partira des Sables-d’Olonne le 21 septembre, avec 90 bateaux au départ.
Ce skipper, c’est Aymeric le Renard, 39 ans, marié, deux enfants et installé à Lorient depuis quelques années. Et cette mini-transat, c’est une célèbre course transatlantique en solitaire, sur un petit voilier de 6,50 mètres, départ des Sables-d’Olonne, escale aux Canaries et arrivée en Guadeloupe.
La jeunesse sur les voiles
Les voiles seront floqués aux couleurs de Don Bosco et la phrase « Croire en la jeunesse » sera écrite en cinq langues (français, anglais, italien, allemand et arabe).
La mini-transat, créée en 1977, se court tous les deux ans. Elle est une épreuve à part dans le monde de la course au large : un défi où l’engagement humain dépasse la technologie, où chaque skipper repousse ses limites face aux éléments. De nombreux skippers reconnus comme Michel Desjoyeaux, Ellen MacArthur ou Loïck Peyron y ont fait leurs débuts. L’arrivée en Guadeloupe se fera entre le 7 et le 15 novembre, après environ 25 jours de course et 7500 kilomètres parcourus sans contact avec la terre ni assistance.
Le témoignage d’Aymeric
Mais pourquoi diable Aymeric a-t-il pris contact avec la famille salésienne de Don Bosco ? « Ça, c’est une histoire assez incroyable, répond-il. En octobre dernier, on a commencé à travailler sur la recherche de fonds, pour financer la course. J’ai un ami qui a décidé de m’aider financièrement à condition que cela soutienne une cause autour des jeunes et de l’insertion. Ça m’a interpellé et je me suis mis en recherche. Sur Google, j’ai découvert le site de la Fondation Don Bosco. J’ai regardé. J’ai appelé David Crépy (chargé de mission à la Fondation) et ça a tout de suite collé. Et puis, ensuite, il y a eu plein de signes que c’était le bon choix. D’abord, la course se termine en Guadeloupe où les Salésiens sont installés depuis 4 ans et où il y a cette merveilleuse association, Lakou Bosco. Ensuite, mon ami s’est rappelé une conférence du père Jean-Marie Petitclerc qui l’avait marqué. Et avec ma femme, on s’est rendu compte que juste avant notre mariage, on habitait dans le 20e arrondissement de Paris… et que l’on avait fait notre préparation de mariage à la paroisse Saint-Jean-Bosco, là où le père Xavier Ernst est curé ! »
Avec Lakou Bosco… et d’autres maisons salésiennes
Depuis plusieurs semaines, le dialogue est intense entre le skipper et les équipes de la Fondation Don Bosco. Et le projet prend forme : il comprendra un volet solidarité et prévoit de soutenir une initiative de Lakou Bosco en Guadeloupe, à savoir l’acquisition d’un minibus pour permettre les déplacements des jeunes lors des activités. Les jeunes de Lakou Bosco pourront accueillir le skipper à son arrivée et naviguer à bord du bateau Don Bosco.
Par ailleurs, des élèves de plusieurs maisons salésiennes (Saint Chély-d’Apcher, Pouillé et Ressins) ainsi qu’une œuvre libanaise ont été associés aux préparatifs. Nous y reviendrons prochainement.
Alors, que faites-vous le week-end des 20 et 21 septembre ? Tous les amis de Don Bosco France sont attendus aux Sables-d’Olonne pour ce week-end de départ de la course, autour d’Aymeric !
Sébastien ROBERT
- A noter que le financement du projet s’appuie sur le soutien d’entreprises par le mécénat et par les dons des amis de Don Bosco en France. Vous trouverez toutes les indications sur le site de la Fondation Don Bosco, via ce lien :
https://www.fondationdonbosco.org/projets/don-bosco-traverse-latlantique/ - On peut aussi se renseigner en envoyant un mail à : david.crepy@fondationdonbosco.org