Voilier Don Bosco : en escale à La Palma, à la rencontre de jeunes espagnols, français et libanais du réseau Don Bosco

La deuxième étape de la course transatlantique en solitaire Mini Transat La Boulangère s’élance de La Palma, aux Canaries, ce samedi 25 octobre. Direction la Guadeloupe pour Aymeric Le Renard et le voilier Don Bosco, qui a profité de cette escale pour réparer son vélo, se reposer… et rencontrer de nombreux jeunes du réseau salésien.

La traversée de l’Atlantique d’un voilier Don Bosco en cette année des 150 ans de l’envoi par Jean Bosco lui-même des premiers missionnaires salésiens en Argentine est une aventure sportive. Mais c’est aussi une aventure humaine. L’étape sur l’archipel des Canaries a ainsi permis à Aymeric Le Renard de présenter son projet et de rencontrer de nombreux jeunes du réseau salésien.

Les Salésiens de Don Bosco animent deux écoles sur l’île de Tenerife : l’école de la Orotava (enseignement général) et celle de La Cuesta, dans la banlieue de Santa Cruz (lycée technique). Aymeric a pu partager le quotidien de la communauté religieuse sur place et rencontré les élèves de six classes. « Ils portaient un uniforme que j’ai trouvé très moderne, soit un polo, soit un sweat. On sent que les jeunes le mettent de bonne volonté, ça crée l’unité sans être ‘à l’ancienne’. J’ai aussi été marqué par le téléphone : je n’en ai pas vu, les jeunes avaient l’air heureux sans leur portable ! »

A La Orotava, Aymeric a aussi assisté à une tradition toute salésienne : le mot du matin dans le gymnase, avec l’ensemble des enfants rassemblés. « La vie en communauté a aussi été une expérience marquante. Je ai trouvés les Salésiens hyper accueillants, hyper ouverts, hyper respectueux » témoigne Aymeric.

« J’ai aussi animé un atelier avec une dizaine de jeunes accueilli par la Fondation » explique Aymeric. De jeunes migrants, souvent du Maroc ou du Sénégal, sont en effet pris en charge dans le cadre du programme « Emancipación Juvenil par Don Bosco Salesianos Social. Objectif, construire la confiance en eux chez ces jeunes et les aider à « se débrouiller. »

« Eux sont arrivés à Tenerife sur de petits bateaux de migrants, appelés des ‘pateras’. Nous avons surtout parlé de ce que pouvait constituer le fait de réaliser un projet qui est un peu un rêve. Et aussi de comment s’accrocher quand c’est plus difficile. »

Depuis le mardi 21 octobre, trois délégations de jeunes de France et du Liban sont également arrivées sur place : des jeunes de la maison salésienne de Ressins, qui ont préparé les repas sous vide qu’Aymeric va manger durant les 15 jours de course ; des jeunes du Valdocco de Lille ; et trois jeunes de la maison Don Bosco de Fidar, au Liban. Michelle Frem, Joseph Zgheib, Karen Outayek, âgés de 17-18 ans, ont été choisis pour représenter l’établissement, qui fournit des fruits secs à Aymeric pour la course. Ils sont accompagnés par Joe Atallah, directeur exécutif de cette maison salésienne (une école technique) située dans la banlieue de Byblos.

Aymeric avec des élèves de Ressins… et les repas !

Au retour de La Palma, ils feront étape à Bruxelles les 27 et 28 octobre, où sont programmées une rencontre avec le nonce apostolique et une autre avec la Commissaire européenne pour la Méditerranée, organisées par Don Bosco International (DBI). L’occasion de présenter la mission des Salésiens de Don Bosco au Liban.

Et Aymeric ? La course, bien sûr. Deux semaines de course entre La Palma et la Guadeloupe, avec une arrivée entre le 10 et le 12 novembre en principe. En principe car la première étape a été tellement mouvementée qu’il est bien difficile de prévoir ce qui peut se passer. Une aventure humaine… et sportive, qui prendra fin autour du 29 novembre et des festivités du 5e anniversaire de Lakou Bosco.

Benoit Deseure

Il est encore possible de soutenir ce projet fou d’Aymeric qui navigue aussi pour soutenir l’association LAKOU BOSCO en Guadeloupe :
https://www.fondationdonbosco.org/…/don-bosco-traverse…/

En vidéo : notre clip Traverser l’océan avec Don Bosco et notre interview Mini Transat : Aymeric Le Renard répond à nos questions