Landser, Saint-Dizier, Strasbourg et Wittenheim : quatre maisons salésiennes de l’est de la France sur les pas de Don Bosco et Marie-Dominique Mazzarello

14 novembre 2025

Landser, Saint-Dizier, Strasbourg et Wittenheim : quatre maisons salésiennes de l’est de la France sur les pas de Don Bosco et Marie-Dominique Mazzarello

Des jeunes des quatre maisons salésiennes de l’est de la France, Don Bosco Landser, Don Bosco Wittenheim, l’ESTIC Saint-Dizier et Grandir Dignement (Strasbourg et Nancy) sont allés découvrir les fondements de la spiritualité salésienne dans le Piémont, à Turin mais aussi à Mornèse.

Logés au Colle Don Bosco aux Becchi, le lieu qui a vu naître Jean Bosco en 1815, les 49 élèves (et 9 encadrants) ont beaucoup voyagé. En ce qui concerne le jeune Don Bosco, deux épisodes ont particulièrement retenu leur attention, celui du songe des 9 ans et celui de son « départ » adolescent pour la Cascina Moglia à Moncucco, deux évènements qui ont été déterminants dans son existence. La visite du Tempio, la basilique supérieure, a déclenché une très grande admiration : « Une basilique moderne et chaleureuse… la statue géante du Christ ressuscité ! Ça change !« , ont-ils souligné.

La visite à Mondonio de la maison de la famille de Dominique Savio et les explications données par un jeune avocat spécialisé dans les affaires religieuses ont été aussi marquantes. Et pour ceux de Landser, ce fut un moment parlant puisque leur chapelle a été dédiée à ce saint, la toute première, après sa canonisation en 1954.

A Turin, les élèves ont pu visiter le camerette de Don Bosco au Valdocco et s’imprégner de l’atmosphère qui y régnait, et ainsi se rendre compte de l’inlassable communicant qu’il était à travers les nombreuses lettres qu’il faisait parvenir aux différentes maisons en Europe et dans le monde. Et avec toujours ce constant souci du jeune.

La visite de la basilique Marie Auxiliatrice et la vue des sarcophages de verre de Don Bosco et Marie-Dominique Mazzarello ont été aussi des moments marquants. Ils ont permis aux jeunes de méditer, de prier et à certains d’avoir envie d’en savoir plus sur la religion.

La visite du stade de la Juventus a remporté tous les suffrages. Puis un moment de temps libre dans Turin a été mis à profit par certains pour poursuivre cette quête chrétienne, et aller se recueillir devant le Saint Suaire et devant la tombe d’un tout nouveau saint, Pier Giorgio Frassati, dans la cathédrale de Turin : « C’était un moment extraordinaire« , soulignèrent-ils.

La visite à Mornèse a été également un moment très fort. Comment imaginer que de cet endroit presque perdu en pleine montagne est né et s’est diffusé dans le monde entier ce réseau des sœurs salésiennes ! Des sœurs qui nous également fait visiter la Valponasca, lieu si emblématique.

L’accueil reçu dans les différents lieux était si chaleureux que nous pouvons dire sans hésiter que nous étions aussi chez nous. Les temps de prière ont été très forts, une messe en début de séjour où les jeunes ont pu partager différemment et une célébration du départ pour confier nos intentions de prière et dire merci, ce qui a fait dire à certains : « J’ai apprécié les messes également car faire dans un autre endroit qu’à l’école change beaucoup de choses. »

Les trois veillées successives organisées par les différentes maisons ont permis aux jeunes de vivre des moments conviviaux, de mieux se connaître et de former un vrai groupe. La dernière veillée a dépassé toutes les attentes. Toutes se sont terminées par le mot du soir, la Buonanotte, si cher à Don Bosco. Pour l’une d’entre elles, des jeunes ont demandé à s’en charger, pour pouvoir le dire avec « leurs mots ».

Des liens de confiance et d’amitié se sont tissés : « C’est une occasion rare d’approfondir nos liens et d’évoluer dans l’esprit de Saint Jean Bosco« , ont dit certains. Si certains sont partis en explorateurs, ils sont revenus en pèlerins.

 

Oeuvres salésiennes