Le numéro de novembre 2022 de « Don Bosco aujourd’hui » est sorti : saint François de Sales, 400 ans de passion salésienne

26 novembre 2022

Le numéro de novembre 2022 de « Don Bosco aujourd’hui » est sorti : saint François de Sales, 400 ans de passion salésienne

Depuis quatre cents ans, saint François de Sales demeure un guide et une source d’inspiration et de foi. C’est son nom que Don Bosco a choisi pour fonder la congrégation des salésiens (de son nom officiel « pieuse société de Saint-François de Sales ») en 1859. Le souvenir de son décès en 1622 était l’occasion, pour la famille salésienne de Don Bosco, de lui consacrer le dossier de la revue Don Bosco Aujourd’hui.

Depuis 143 ans, la revue trimestrielle Don Bosco Aujourd’hui donne des nouvelles du réseau salésien, qui œuvre partout dans le monde pour aider les jeunes à grandir et à s’épanouir. Le numéro de novembre présente saint François de Sales, docteur de l’Église et nommé évêque de Genève en 1602. Il tient une place toute particulière au sein de la famille salésienne de Don Bosco, puisque la congrégation tient son nom du saint savoyard. Si Don Bosco choisit saint François de Sales comme saint patron de son ordre naissant, c’est en raison de sa douceur ; un article est consacré à cette douceur, « vertu évangélique essentielle », et « première qualité de l’éducateur ». Cette douceur nourrit toute la pédagogie salésienne, comme l’explique le père Jean-François Meurs en ouverture de cet émouvant dossier. Mais saint François de Sales brille également par son intelligence, sa simplicité alliée à une fermeté qui pousse à toujours se dépasser. Aujourd’hui, les salésiens se nourrissent toujours de ses qualités, comme en témoignent cinq frères, sœurs et laïcs dans ce numéro de novembre 2022.

Emmanuel et Lionel – Photo : Luc-Emmnauel Ponchard ©

Charisme vivant sous la protection de saint Jean Bosco et saint François de Sales, les salésiens ont été rejoins cet été par Lionel et Emmanuel : devant les 250 jeunes réunis lors du CampoBosco à Ressins, camp d’été salésien, ils ont prononcé leurs vœux définitifs. Après des études à l’ESSEC et des débuts professionnels en tant que banquier à Hong-Kong, Emmanuel s’interroge : « et si j’accordais ma vie à ma foi ? ». Après une année au Valdocco à Lyon, association salésienne qui aide à l’insertion et l’éducation des jeunes, Emmanuel, aujourd’hui âgé de 37 ans, entre au noviciat. Le voici aujourd’hui salésien et éducateur en Guadeloupe, au sein de l’association Lakou Bosco.
Quant à Lionel, s’il est né dans une famille communiste et athée du Val d’Oise, ses débuts dans le scoutisme et le métier d’éducateur de colonie a amorcé sa rencontre avec Dieu. Baptisé à 25 ans, il sent que Dieu veut « transformer [son] cœur de pierre en cœur de chair », et, petit à petit, s’engage dans les pas de Don Bosco. Après les communautés de Lille, Lyon, Giel en Normandie, Caen et Farnières en Belgique, Lionel est aujourd’hui à Paris, auprès des adolescents de l’association salésienne du XXe arrondissement, l’AEPCR.

En cadeau aussi dans ce numéro 1012, un poster des participants au CampoBosco de la fin du mois d’août : une photo des 250 jeunes qui respirent la joie, l’espérance et l’amitié. Mais aussi le portrait d’un sommelier d’exception, ancien élève de Pastré-Marseille ; un reportage dans une œuvre salésienne pas comme les autres… un hôtel 3 étoiles au cœur du Bordelais (où ne travaillent que des adultes porteurs de handicap) ; l’évocation du cadeau de deux sœurs, Angeline et Léontine, à l’origine de deux institutions alsaciennes, Landser et Wittenheim.

Lettre à nos Amis

Enfin, jointe à ce numéro de DBA, les abonnés ont reçu la « Lettre à nos Amis » qui évoque l’accueil dans les établissements salésiens d’élèves ukrainiens et lance un appel au soutien financier : « A titre indicatif, la scolarité d’un mois pour un enfant coûte 50 euros, une journée d’animation coûte 125 euros. Et à Saint-Geniez-d’Olt, l’accueil d’une famille ukrainienne avec deux enfants nécessite des travaux d’aménagement des logements qu’elles vont occuper, à hauteur de 16 500 euros« , expliquent les provinciaux, sœur Marie-Agnès Chetcuti et père Daniel Federspiel.

Quoi qu’il en soit, l’aventure salésienne se poursuit, sous la protection de saint François de Sales, que ce numéro exceptionnel de DBA permet de mieux le connaitre.

 

 

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