Des journées d’amitié qui portent bien leur nom

7 février 2013

Des journées d’amitié qui portent bien leur nom

La paroisse Saint Jean Bosco de Paris, 20ème arrondissement, a de bonnes raisons d’être contente. Les Journées d’Amitié et la fête de Saint Jean Bosco se sont déroulées dans la joie et la bonne humeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que d’énergie, de travail et de bonne humeur ! La mise en place par les « Gros Bras » avait commencé la semaine précédente. De l’ordre, de la méthode, de l’efficacité. Chacun se sent responsable de son affaire, la prend à cœur et la mène à bien. Les nouveaux sont vite initiés par les anciens et pour l’ouverture, le vendredi 1er février, la paroisse tout entière a revêtu un autre visage. Une bonne vingtaine de comptoirs sont à la disposition des visiteurs qui cette année encore vont venir très nombreux nous rendre visite.

 

Fêter Saint Jean Bosco

 

Don Bosco en personne m’a dit être très content de la belle célébration eucharistique du dimanche matin à 10h 30, présidée par le Père Vincent Grodziski, rédacteur en chef de la revue DBA, entourée des prêtres de la paroisse et de deux diacres, Régis Berthelier et Patrick Laviolle. Les servants d’autel étaient nombreux eux aussi. La parole du Père Vincent a réchauffé les cœurs. A la suite de Don Bosco, il a dit qu’il ne servait à rien de gémir sur son temps, même quand les temps sont difficiles. Devant une église comble, la Chorale, les jeunes de l’Aumônerie et les enfants de La Providence, chacun à sa manière y a mis du sien, parfois avec originalité et créativité. La parabole du bon samaritain a été illustrée de façon très suggestive, tout comme la chanson sur Don Bosco , saint prêtre de Dieu, une création maison.
Don Bosco a fait le brouillon, nous mettons les couleurs. Couleurs nombreuses, comme celles de l’arc-en-ciel. Ces couleurs ont été mises tout au long des trois Journées d’Amitié. Couleurs de l’accueil, couleurs de la fraternité, couleurs de la joie. On sentait les gens heureux de venir chez nous. Certains même, deux heures avant l’ouverture, le vendredi à 14h, se pressaient devant la porte d’entrée : il s’agissait des brocanteurs à l’affût de la bonne affaire à réaliser ! Si les brocanteurs couraient, la plupart des gens qui allaient venir avaient tout temps pour se promener à travers les comptoirs bien achalandés et bien présentés. C’était pour beaucoup l’occasion de retrouvailles. Certains ne s’étaient pas vus depuis longtemps.

 

 

Au gymnase, l’AEPCR avait aussi prévu de belles animations – toujours sur le thème de la Bretagne – pour plaire aux jeunes venus se distraire. L’Ecole de danse d’Annick Laurent (une centaine de danseuses) présenta elle aussi de belles chorégraphies le samedi et le dimanche.

 

 

Le théme cette année : la Bretagne

 

Les trois repas proposés ont fait salle comble. Il n’y avait plus une place de libre. On affichait complet le samedi midi, le samedi soir et le dimanche midi. Les cuisinières ont fait des merveilles. Le buffet du samedi midi était bien garni, le fameux Kig a Farz (pot-au-feu breton) du samedi soir fut un délice, et le fondant de pintadeau du dimanche, on en redemande ! Le dîner de gala du samedi était un repas à thème. En arrivant les convives étaient accueillis par « Bécassine et sa cousine », plus vraies que nature, et une dizaine de jeunes de l’Aumônerie, revêtus de beaux costumes bretons, assuraient le service. La Bretagne était à l’honneur. Un loto agrémenta la fin de la soirée. La salle Sainte Anne respirait la Bretagne avec ses drapeaux, ses posters, et sa crêperie qui connut un franc succès durant tout le week-end. L’ambiance était à la fois salésienne et bretonne. Car si le spirituel tient une grande place dans la vie du breton, il ne cantonne pas le breton dans l’autre monde : l’homme a la tête dans les étoiles mais les pieds solidement posés au sol. Il sait vivre, boire, chanter et danser. Les plaisirs d’ici-bas lui sont aussi indispensables. Un proverbe breton ne dit-il pas : « Nourris bien ton corps, ton âme y restera plus longtemps » ?

 

 

Cette convivialité festive fut la marque essentielle de nos Journées d’Amitié. Cette convivialité est aussi signe d’inépuisable solidarité : le groupe des paroissiens soudés dans la joie l’est aussi dans le travail et dans la peine. Le travail a été considérable pour réussir l’ensemble des festivités. La prière a aussi été très forte pour tous ceux qui nous sont proches, plus particulièrement ceux qui sont éprouvés par la maladie.
Si le clocher de notre paroisse s’élève très haut dans le ciel, l’amitié, la fraternité, la solidarité qui s’exercent entre tous ceux et celles qui fréquentent Saint Jean Bosco sont aussi des signes tangibles d’une réalité que nous voulons toujours faire grandir. Il faut toujours créer du lien pour mieux vivre ensemble. Merci à tous les acteurs des Journées d’Amitié 2013 et vivent les prochaines Journées d’Amitié, les 31 janvier, 1er et 2 février 2014.

Père Job INISAN, Curé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oeuvres salésiennes