Les 150 ans de l’établissement de Giel Don Bosco : toute une série d’animations ouvertes au grand public

4 octobre 2018

Les 150 ans de l’établissement de Giel Don Bosco : toute une série d’animations ouvertes au grand public

L’établissement Giel Don Bosco a accueilli, les 15 et 16 septembre, plus de 2000 personnes qui ont pu bénéficier d’une grande diversité d’animations. Outre les temps de commémoration liés à l’histoire de l’établissement et la messe retransmise dans l’émission Le Jour du Seigneur, de nombreuses festivités ont marqué ce 150è anniversaire. Sébastien Lerondel, qui dirige l’établissement de Giel Don Bosco depuis dix ans, partage son enthousiasme.

 

Vous avez créé avec les 150 ans de Giel Don Bosco un réel événement au niveau local et surtout national. L’émission du Jour du Seigneur, avec la messe télédiffusée, a été regardée partout en France.

En effet, l’émission du Jour du Seigneur est ce qui a le plus retenti au niveau national, mais les festivités des 150 ans ont été plus que cela. Nous avons préparé de nombreux événements durant ces deux jours.

La veille, notamment avec les jeunes, il y a eu un pèlerinage à vélo autour des grands fondateurs de Giel.

Toute l’émission : la messe et les reportages

Pourquoi un pèlerinage à vélo ?

Accompagnés du frère Manu, salésien de Don Bosco, un groupe de jeunes est parti le samedi matin très tôt pour rejoindre le cimetière où est enterré le comte de Caulaincourt, le fondateur de Giel Don Bosco. Ensuite ils sont allés à la maison du Télégraphe. C’est dans cette maison que les enfants ont été recueillis par l’abbé Vauloup, grâce à l’aide Monsieur de Caulaincourt, alors, maire de Giel.

Une petite plaque a été posée sur la maison du Télégraphe. Elle rappelle que la maison était le premier lieu d’implantation de Giel Don Bosco. Les premiers orphelins ont été accueillis là, jour pour jour, le 16 sept 1868. Cette commémoration a eu lieu en présence des descendants du comte de Caulaincourt, suivi d’un vin d’honneur.

Quand l’orphelinat a été trop petit, le comte de Caulincourt a acheté la ferme des Cours, qui est le lieu où nous sommes à l’heure actuelle.

Le pèlerinage a continué car les jeunes ont souhaité continuer ce parcours de mémoire pour aller sur la tombe de l’abbé Vouloup, le premier directeur de Giel Don Bosco, qui se situe aux Yvetôts, à 13 km de Giel. Les jeunes y sont allés à vélo accompagnés par Manu Philippart. Le maire avait préparé un goûter. Un discours a été prononcé. Les jeunes ont pu sonner les cloches. Ce fut un moment très émouvant.

Cette visite des lieux de mémoire a été importante. Surtout pour les jeunes. Cela a contribué à donner du sens à ces 150 ans.

Le dimanche a été le grand jour. Pouvez-vous nous dire quels ont été les grands moments ?

Si vous voyez la vidéo du Jour du Seigneur, des petites reportages présentant la vie de l’établissement sont placées avant et après la messe. Pour ces reportages, nous avons accueilli des journalistes les premiers jours de la rentrée pour qu’ils puissent rencontrer des élèves et réaliser des interviews.

Comment avez-vous fait le lien entre Giel Don Bosco d’hier et celui d’aujourd’hui ?

C’est un aperçu que nous ont offert Pierre Chopin, un salésien de l’école, et les quelques jeunes qu’il a accompagnés. Il a créé une pièce de théâtre sur la naissance et l’évolution de Giel Don Bosco en cinq scènes. Intitulée « L’abbé Vauloup : fondateur de l’Orphelinat de Giel », cette pièce a été jouée dimanche à 15h par des élèves dans l’amphithéâtre du lycée. Plus de 400 spectateurs ont assisté à la représentation. Ce fut un véritable succès. Elle a permis de montrer combien nous étions à la fois des passeurs de mémoire et engagés vers l’avenir.

Combien de personnes sont venues en tout ?

Il y a eu 2000 personnes. Nous avons réalisé 1000 repas, préparé par Giel, pris sur place, et environ 1000 personnes en plus sont venues pour les différentes festivités : l’inauguration de la stabulation qui accueille déjà une centaine de vaches, la découverte des ateliers : menuiserie, ébénisterie, architecture, mécanique agricole… etc.

D’autres membres de la famille salésienne sont venus de loin pour présenter des produits…

Un marché des terroirs salésiens a regroupé des stands issus des établissements du réseau Salésien. Nous avons invités les établissements salésiens qui produisent des produits spécifiques : la bière de la maison de Farnières, des fromages de l’établissement de Ressins, du vin de la Navarre, des fleurs du campus de Pouillé et le rosier « Don Bosco » du lycée horticole de Chambéry. Il y avait également des livres et des revues des Éditions Don Bosco et un stand des maisons familliales de vavances AEC.

Tout le monde a répondu présent. Cela faisait chaud au cœur de voir que la famille était réunie. Les pairs sont venus de loin pour partager ce qu’ils font de mieux. Cette présence des maisons qui viennent de loin, c’est un point qui m’a beaucoup touché.

Vos impressions pour finir ?

Commémoration, pièce de théâtre, tout ceci a été très émouvant. C’est vraiment une journée à marquer d’une pierre blanche. Il n’y a eu aucune fausse note. J’avais vraiment l’impression que chacun était responsable de sa petite pierre. Cela faisait un superbe édifice. On a eu énormément de réactions positives des personnes qui ont vu l’émission de télévision. Et de tous ceux qui étaient sur place.

Il y a eu une réelle fatigue physique et émotionnelle, car il y a eu des moments très éprouvants. Mais en même temps une telle joie !

Oeuvres salésiennes