Mini Transat Sables-d’Olonne – Guadeloupe : sur son voilier, Aymeric le Renard mangera de bons produits salésiens

11 juillet 2025

Mini Transat Sables-d’Olonne – Guadeloupe : sur son voilier, Aymeric le Renard mangera de bons produits salésiens

Durant les 25 jours de course de la Mini Transat, qui partira le 21 septembre des Sables-d’Olonne, direction la Guadeloupe, le skipper Aymeric le Renard mangera des produits préparés, cultivés, conditionnés dans des établissements du réseau scolaire Don Bosco, notamment le Campus de Pouillé (Maine-et-Loire), le lycée Etienne-Gautier de Ressins (Loire) et l’ensemble scolaire Sacré-Cœur de Saint-Chély-d’Apcher (Lozère). Sans oublier l’Institut Don Bosco de Gradignan (Gironde).

La Mini Transat, célèbre course à la voile transatlantique en solitaire partira des Sables-d’Olonne, en France, le 21 septembre. Direction la Guadeloupe de l’autre côté de l’Océan atlantique. Soit environ 25 jours de course et 7500 kilomètres à parcourir sans contact avec la terre ni assistance. Parmi les 90 bateaux au départ (de petits voiliers de 6,50 mètres), celui d’Aymeric le Renard, 39 ans, marié, deux enfants. Celui-ci a fait le choix de traverser l’Atlantique sur un bateau aux couleurs de Don Bosco, avec ce magnifique slogan, affiché en cinq langues : « Croire en la jeunesse ».
Si c’est la Fondation Don Bosco de Paris, reconnue d’utilité publique, qui est l‘interlocuteur principal dans les préparatifs de cette aventure, l’ensemble de la famille salésienne peut se sentir concernée. La preuve, plusieurs « maisons salésiennes », des établissements scolaires du Maine-et-Loire, de la Loire et de la Lozère, ont accepté de s’associer au projet, ainsi que deux structures du réseau Don Bosco action sociale (DBAS).

Des élèves vont fabriquer les 70 repas nécessaires pour la traversée. Le Sacré-Cœur (à Saint Chély-d’Apcher) et Ressins (à Nandax) mobilisent leurs énergies pour composer des menus de course, les préparer et les conditionner.

Le campus de Pouillé (Les Ponts-de-Cé) s’occupe des pommes et des kiwis. Des élèves de Don Bosco Liban préparent les fruits secs. Enfin, les usagers de l’ESAT Saint-Joseph de Mérignac (membre de l’Institut Don Bosco de Gradignan) préparent les confitures du petit déjeuner.

« Nous avons prévu cinq plats cuisinés différents, comme des pâtes bolo », souligne Simon-Pierre Escudero, directeur adjoint à Ressins. « Le défi est que d’habitude, nous produisons des bocaux, qui sont stérilisés. Mais là, évidemment, il faut trouver un contenant moins lourd. Nous allons donc appertiser ces repas dans des sacs sous vide. »

Mais le lien entre Aymeric le Renard et les jeunes du réseau Don Bosco ne s’arrêtera pas là. En effet, durant la course, une étape de ravitaillement est prévue à Tenerife, en Espagne. De là est née l’idée d’envoyer, mi-octobre, de petites délégations de jeunes à la fois à la rencontre d’Aymeric, mais surtout à la rencontre des jeunes des deux maisons salésiennes qui sont installées sur l’île. « Nous allons notamment réaliser un projet autour de la biodiversité, notamment marine », précise Simon-Pierre.

Aux jeunes des établissements déjà cités, devrait se joindre une délégation de jeunes du Valdocco de Lille.

Si l’on y ajoute le soutien à l’association guadeloupéenne Lakou Bosco (par l’achat d’une camionnette), la rencontre de jeunes à la fois au départ et à l’arrivée en Guadeloupe et les autres propositions qui se font jour, voilà Aymeric, qui voulait soutenir « une cause autour des jeunes et de l’insertion » profondément immergé au cœur de la famille salésienne et du réseau Don Bosco !

 

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