Pédagogie salésienne de Don Bosco : le jeu [PODCAST]

12 décembre 2025

La Voix salésienne – le podcast qui vient parler de pédagogie sous le regard de Don Bosco et Marie-Do –part dans cet épisode à la découverte du jeu, de l‘image infantile que nous en avons au besoin vital du développement de tout ce que nous sommes. Laissez-vous prendre au jeu avec Gauthier Fanucci et Anaïs Guérin !

Si le jeu permet de se détendre, il aide aussi à rentrer en relation avec les jeunes, et, pour les jeunes, faire connaissance entre eux. Mais jouer, « c’est aussi un apprentissage des relations sociales ». Pour Don Bosco et sainte Marie-Dominique Mazzarello, le jeu se caractérise en trois points, rappelle Anaïs :
« le rêve : le jeu fait passer par un imaginaire, permet de s’évader ;
les rôles : chaque jeune se sent acteur, pour atteindre un but commun ;
les règles : elles sont socle commun, référentiel, un cadre dans lequel s’exprimer ».

Gauthier, animateur et formateur BAFA de la famille salésienne, témoigne de l’importance du jeu : « c’est un outil pour embarquer les jeunes avec moi ». « Parfois, c’est compliqué d’entrer en lien avec des jeunes qu’on ne connaît pas, explique-t-il. Dans le quotidien, rentrer en interaction peut être difficile. Alors qu’à partir du moment où on fait un jeu, du lien se crée, on se présente, une bonne ambiance s’installe ».

Gauthier se rappelle de l’époque qu’à l’époque où il était directeur de l’Oratorio à Lyon, il y croisait un jeune « très fermé ». Il lui propose alors de jouer au basket, et la situation change : « on se met à dribler, à faire des paniers, on discute et on commence à rentrer en lien ». Le jeu « permet d’embarquer les jeunes qui n’ont pas trop de motivation, de faire des choses avec d’autres ».

D’un point de vue pédagogique, le jeu permet développer des compétences : force, habileté, logique… Quant aux jeux en interaction avec les autres, ils permettent de développer des compétences psycho-sociales : l’interaction, l’entraide, le partage. « Vous voyez le genre de veillées, inspirées de Fort Boyard ? demande Gauthier. Sur un camp, on avait fait une veillée avec plein de stands, très différents ; chaque jeune pouvait développer plein de compétences : tir à la corde pour développer la force, des anneaux pour l’habileté… Et chaque jeune trouve sa place dans le groupe, ce qui est très important pour la famille salésienne ! »

Anaïs et Gauthier rappellent que tout le monde peut jouer, même les adultes ! « On peut courir avec des amis, taper dans un ballon, et cela permet de se sentir bien avec les gens qu’on aime. »

 

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