L’attaché de l’Ambassade de France rend visite à l’établissement salésien de Kenitra

3 décembre 2015

L’attaché de l’Ambassade de France rend visite à l’établissement salésien de Kenitra

Vendredi 30 octobre, l’ensemble scolaire de Kenitra a reçu la visite d’un attaché de l’ambassade français au Maroc. C’est la première fois que l’établissement reçoit la visite d’un ambassadeur. Isidore Mbokolo, salésien de Don Bosco, originaire de RDC, et directeur de l’école d’électricité, la JUK SPEL, se félicite de cette venue qu’il attendait depuis longtemps.

 

 

Attaché à la coopération éducative à l’ambassade Français, M Guillou a témoigné beaucoup d’intérêt pour les deux structures de la Joyeuse Union de Kenitra : la formation en électricité (JUK SPEL) et la formation des auxiliaires de crèches (JUK CFF). L’esprit des écoles Don Bosco n’était pas une découverte pour lui : il connait le chef d’établissement de Gradignan et a travaillé en lien avec des établissements salésiens au Caire et en Turquie. Il a été impressionné par la quantité des projets proposés aux jeunes, par la qualité de l’apprentissage de la langue française et enfin, par le réel souci des salésiens d’adapter leurs formations au marché de l’emploi. En effet, la ville de Kenitra connait un développement impressionnant qui va intensifier la demande de main d’œuvre qualifiée. C’est pourquoi la communauté des salésiens crée des partenariats avec les entreprises françaises telles que Legrand et Peugeot qui s’installent dans la ville. L’école de Kenitra a besoin de tous les dons pour enrichir son matériel et développer ainsi les compétences des étudiants.

 

 

 

De nombreuses écoles privées se développent au Maroc, mais la plupart dans un but lucratif avec des prix d’inscription élevés et sans prise en compte de la situation sociale des étudiants ou des débouchés professionnels. La JUK SPEL, au contraire, tout comme la JUK CFF, la branche féminine de l’établissement, a toujours voulu prendre en compte la situation individuelle des étudiants. Il a su s’adapter aux exigences des entreprises par un développement de son programme.

 

Ainsi, pour Kenitra, la visite de l’attaché de l’ambassade de France est une reconnaissance symbolique bien utile pour l’établissement salésien.

 

 

Hélène Boissière Mabille
03 décembre 2015

 

L’association JUK : une belle histoire

 

La présence des Salésiens à Kenitra depuis 1937. Les deux premiers salésiens, le Père Léon Beissières et M. Mullas, arrivent à Kenitra en 1937,. Ils créent l’association JUK qui devient un club sportif de haut niveau.

 

En 1956, année de l’indépendance, la JUK construit un foyer pour les jeunes, aujourd’hui atelier de mécanique. En 1975, suite à l’évolution socio-culturelle du pays, on ajoute des formations professionnelles. La création de la JUK SPEL section Professionnelle d’Electricité, est née. Le Père Richer, salésien de Don Bosco, fondateur de l’école, enquête auprès des entreprises de la région pour répondre aux besoins en ouvrier qualifiés. La formation répond à un manque réel. La salle de gymnastique est transformée en atelier d’électricité et de mécanique. Depuis la JUK n’a cessé de grandir et d’évoluer. Depuis sa création 1.500 élèves sont passés par la JUK SPEL dont la plupart travaillent dans différents secteurs économiques du pays.

 

La JUK SPEL est depuis 2005 une école accréditée par l’état marocain. Elle forme des électriciens qualifiés, responsables et maitrisant le français. Ils sont appréciés des industriels pour leur sérieux et leurs compétences. L’équipe éducative est formée de dix personnes. Le responsable est le Père Isidor Mbokolo, salésien de Don Bosco. Deux formateurs ont suivi leurs formations à l’Institut Lemonnier à Caen.

 

La JUK SPEL est une des deux composantes de l’Association Formation JUK, la deuxième étant la JUK CFF, (JUK CFF, Centre de Formation Féminine) dont le siège est la Sainte Famille. Les cours de la JUK CFF sont suivis par une trentaine de filles, dans la branche « Garde d’enfants » et « Aide maternelle ».

 

La direction de la JUK CFF est confiée à Mme Fatim Amhaouch. Les cours sont dispensés en français par quatre formatrices. Dont une volontaire venue de Dijon par la DCC. Les formations suivent le parcours de compétences des auxilières de crèches et des assistantes en maternelle. Le contenu étant d’un haut niveau, il n’est pas rare que les jeunes femmes soient appelées à s’occuper seules d’une classe.

 

 

 

Pour aller plus loin

Kenitra SPEL : Formation en éléctricité

Kenitra CFF : Centre de Formation Féminine

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Oeuvres salésiennes