Tiens bon la barre avec Don Bosco

13 août 2015

Tiens bon la barre avec Don Bosco

Trois jeunes de la classe « Rebond » de l’Institut Lemonnier (Matthéo, Aymeric et Vincent) et trois jeunes de la classe préparatoire au lycée (CPL) de l’Institution Notre Dame des Minimes (Solenne, Emma et Hugo) embarquèrent le lundi 22 juin 2015 à Cherbourg sur le voilier Néréides, un monocoque de 14 mètres, skippé par Laurent André, qui travaille avec l’association Diamond, organisatrice du séjour.

 

Les conditions météorologiques défavorables (vent fort, mer agitée) ne permirent ce lundi que quelques tours dans la grande rade. Mais à 7h00 le lendemain, tout le monde était sur le pont pour un appareillage pour Alderney, première île anglo-normande visitée. La traversée fut un peu agitée au goût de certains, sujets au mal de mer, mais le soleil était au rendez-vous, et les plus courageux se baignèrent dans une eau à 13 °. Matthéo apprécia la visite du bourg et Emma la halte dans la plaine de jeux.

 

 

 

Le mercredi, le vent était complètement tombé, et l’arrivée au port de Diélette fut plus tardive que prévue. Les professeurs de la classe Rebond avaient donné rendez-vous à l’équipage dans le bar du port, où tout le monde dégusta une part impressionnante de moules frites.

 

Le jeudi fut une grande journée de navigation. Première escale, le matin, à l’île de Serk, la plus sauvage des îles anglo-normandes gouvernée par un seigneur. Aymeric et Solenne furent émerveillés par la beauté des paysages, dans cette île où les voitures sont interdites. Seuls circulent les vélos, les chevaux et les tracteurs !

 

Puis, l’équipage appareilla à nouveau pour Guernesey, la destination finale de cette croisière. Il s’agit de l’île où les Salésiens de Don Bosco, expulsés, dans le contexte de la loi de 1903, de Dinan où ils animaient une école, s’installèrent dans une propriété nommée la Chaumière. Il ne purent regagner la France qu’en 1937, pour fonder l’Institut Lemonnier, et quittèrent définitivement l’île en 1954. L’heure tardive d’arrivée ne permit pas de se rendre sur ces lieux historiques, mais ils purent cependant visiter le port de St Peter, admirer le château et piquer une tête dans une piscine d’eau de mer.

 

Le lendemain, il fallut reprendre la mer pour regagner Cherbourg, ce qui nécessita huit heures de navigation. Mais tous se relayèrent à la barre, car plus personne n’était malade, même lors de la traversée du fameux Raz Blanchard, surnommé le Cap Horn normand.

 

Au soir du débarquement, l’équipage fut reçu en grande pompe à l’Institut Lemonnier, où, après avoir raconté leur périple lors de l’assemblée générale de l’association Diamond, ils se restaurèrent avec tous les autres membres présents à un plantureux buffet ! Mille mercis à Daniel Gouilly, directeur de l’Institut, et à toute son équipe…

 

Jean-Marie Petitclerc,
salésien de Don Bosco,
co-fondateur du Valdocco,
14 août 2015.

 

Oeuvres salésiennes