Un camp-chantier dans une œuvre salésienne du Var pour 60 jeunes Belges d’Ephata Don Bosco

12 août 2022

Un camp-chantier dans une œuvre salésienne du Var pour 60 jeunes Belges d’Ephata Don Bosco

Soixante jeunes du mouvement de jeunesse belge Ephata Don Bosco ont pris part à un camp chantier à La Navarre, la maison vue en songe et visitée par saint Jean Bosco. Ils ont voyagé dans toutes les dimensions du temps et de l’espace, pour explorer leur chemin de Vie depuis la tête jusqu’au cœur, sur les chemins de l’évangile et de la fraternité.

Soixante jeunes d’Ephata Don Bosco 14/16 ans sont descendus, mi-juillet, depuis la Belgique jusqu’à la Navarre, près de Toulon, la maison vue en songe et visitée par Don Bosco, au milieu des vignes, adossée à une crête montagneuse boisée de pins, de cyprès et de vieux chênes trapus. Ils ont été rejoints par des Mineurs Non Accompagnés, arrivés de Turquie, de Gambie, du Bengale, d’Albanie, pour une immersion dans un groupe de leur âge. Ensemble, ils ont vécu quinze jours de chantiers, d’échanges et de prière, de jeux et d’amitié.

La journée se partage entre l’animation, le travail et le jeu. L’animation spirituelle est rythmée par les semailles, temps d’enseignement au début de la journée, puis les carrefours, temps de réflexion en petits groupes dans l’après-midi, et en soirée les moissons, temps de récolte par la mise en commun de la réflexion. L’avant-midi était consacré aux chantiers de peinture, de déménagements et de travail dans les vignes. Il restait du temps pour les siestes opportunes aux moments les plus chauds de la journée, pour les grands jeux et les veillées récréatives habituellement liés au thème de la journée. Dès qu’il y avait du temps libre (et il y en a eu pas mal !), garçons et filles se jetaient dans des parties de foot acharnées, malgré le soleil impitoyable.

Chaque jour explore une dimension du voyage :
– marcher pour manifester une solidarité ou le refus de l’injustice ;
– comment vivre à fond le temps qui nous est donné en cadeau ?
– voyager dans ses émotions ou dans ses racines ;
– rencontrer d’autres cultures ;
– oser explorer l’au-delà et le grand voyage inconnu ;
– voyager dans sa foi ;
– les compagnons de voyage, etc.
Guillaume et Louise, mariés depuis 10 jours, ont fait étape dans leur voyage de noces, pour partager deux jours de chantier. Ils ont témoigné de leur cheminement au cours des cinq années qui ont précédé leur engagement : un moment fort de ce camp ! Des temps de désert et des célébrations favorisent l’intériorité et l’ouverture à la transcendance.

Au fil des jours, les amitiés se nouent, les jeunes et les animateurs se dévoilent et partagent leur vécu, leurs goûts communs et leurs différences. Vers la fin du camp, les uns et les autres s’écrivent des mots d’amitié dans les carnets d’animation. Ce camp 2022 s’est révélé plus « littéraire » que d’habitude : les poètes se sont envoyé des rimes chargées d’humour et de tendresse. Tout cela finit, évidemment, par des embrassades et des larmes au moment des départs …

Jean-François MEURS

Pour en savoir plus sur Ephata, direction le site internet du mouvement.

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