Farnières

29 juin 2017

D’abord, il y a le vert
Qui repose les yeux
Puis surgit le bon air
Qui fait tourner la tête
Et qui sent bon la terre.
Parfois, il y a le cerf.
Vers le mois de septembre,
Avec un peu de chance,
On peut entendre son brame
S’il ne fait pas pluvieux.
En mars et en novembre,
Un concert de trompettes
Semble tomber du ciel.
En pleine migration,
Mesdames les grues claironnent
Pour avertir le monde
Du changement de saison.
Souvent, il y a la pluie
Qui mouille et qui pénètre
Jusqu’au bout de nos os.
Mais au mois de juillet,
Réchauffés de soleil,
Nous cueillerons, merveille,
Un panier de myrtilles.
Il y a le silence
Souligné par la brise
Ou le chant des oiseaux.
Enfin il y a l’arkose,
Grès feldspathique
Aux couleurs brunes et roses
Qui donne à la bâtisse
Un air magnifique.
Avec tant de beauté
Où l’âme se repose
Les gens disent de Farnières :
«quel petit paradis ! »

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