Bicentenaire : l’occasion de découvrir Don Bosco

11 février 2016

Bicentenaire : l’occasion de découvrir Don Bosco

En France, la figure de Jean Bosco est peu connue. A l’occasion du bicentenaire, la famille salésienne a voulu faire parler d’elle… et de lui en dehors du cercle des initiés ! De nombreuses occasions de découvrir la figure de Don Bosco ont été offertes à des personnes qui ne le connaissaient pas.

 

 

Défilés dans la rue à Nice, spectacle sur Don Bosco à Lons, messe et reportage sur France 2, un film « Don Bosco, une vie pour les jeunes », des colloques, des articles dans la presse chrétienne, des représentations de la Don Bosco Academy, la venue du maire de la République des enfants : à plusieurs reprises, durant l’année, des occasions de découvrir saint Jean Bosco ont été offertes aux Belges et aux Français.

 

Des pèlerinages organisés dans le diocèse de Chambery

Les diocèses de Savoie ont ainsi organisé, en cette année 2015, pas moins de six pèlerinages sur les pas de Don Bosco. L’archevêque de Chambéry lui-même a participé au premier de ces pèlerinages au cours duquel il a dit, en parlant de Jean Bosco : « Il s’agissait, pour lui, d’aider les jeunes à trouver leur place dans la société. Et il s’était dit que, pour cela, il fallait bouger la société elle-même, de sorte qu’elle soit moins injuste et plus proche de ceux qui ont besoin de vivre et qu’on ne peut laisser de côté ».

 

Après un autre pèlerinage, sœur Marguerite a déclaré : « J’ai, chez moi, une vie de Don Bosco. Je vais la relire avec un autre regard. Je connaissais un peu Don Bosco, mais, après ce pèlerinage, il est devenu quelqu’un pour moi ».

 

Le film sur Don Bosco, une introduction pour les jeunes et les adultes

Anne Corvellec, responsable Rhône-Alpes de la Pastorale aux Apprentis d’Auteuil, a, elle, d’abord vu le film Don Bosco, une vie pour les jeunes. « Ce film m’a beaucoup touchée, explique-t-elle, et il m’a donné envie d’en savoir plus, j’ai donc acheté Prier 15 jours avec Don Bosco. J’ai été touchée par la dimension familiale de la famille salésienne de Don Bosco lors de la célébration du 16 août à la basilique Marie-Auxiliatrice de Turin. C’était le signe d’une appartenance forte et d’une ambiance joyeuse et chaleureuse ! »

 

Aujourd’hui, Anne ne peut imaginer nourrir son apostolat, sans se ressourcer, sans se nourrir de l’expérience de témoins comme Don Bosco : « Il n’est pas père et maitre de la jeunesse pour rien. C’est une véritable figure paternelle ! », conclut-elle, ajoutant que, dans les Douze mots-clés de la Pédagogie salésienne, ses deux préférés sont la douceur et la confiance…

 

« Sans affection, pas de confiance ! »

 

Un nouvel enseignant de Lyon expérimente un baptême « salésien »

Philippe Pontviane, professeur d’histoire-géographie aux Minimes, a aussi connu un « baptême salésien » mouvementé : « Je suis arrivé dans cet établissement salésien en 2014-2015, en pleine année du Bicentenaire ! Ce qui m’a frappé, c’est l’accueil. Ici, on nous parle moins de l’esprit de maison, que de l’esprit de famille et il s’agit d’un accueil réel et sincère. Le symbole de « la maison » est fort chez Don Bosco et ce ne sont pas des mots. » Evidemment, Philippe garde en mémoire le projet, un peu fou (mais souvent les projets salésiens sont… fous !) de marche vers la basilique de Fourvière avec tout l’établissement. « J’ai été dubitatif et je n’étais pas le seul. Entre collègues, nous nous disions, ils vont se tromper. J’avais vécu un pèlerinage à Paray-Le-Monial avec tout mon ancien lycée et cela n’avait pas du tout été une réussite… » Et pourtant, sur place, ce fut l’apothéose.

 

Tristan de Groulard : avec Don Bosco « j’ai découvert ma vocation »

Parmi les « étrangers » à la famille salésienne qui ont vécu cette année à toute allure, il y a aussi un type de « la télé ». Un ancien collaborateur de Cyril Hanouna qui, un jour, décida d’abandonner le coté bling-bling et de se consacrer à des projets tournés vers les jeunes. Pour la Don Bosco Academy, Tristan de Groulard a travaillé avec plus de quatre cents jeunes, qui se sont produits devant plus de vingt mille spectateurs ! « La Don Bosco Academy, c’est l’histoire de ce que je cherche à réaliser avec les jeunes au sein de mon projet Musicamp. Comme le personnage de Don Bosco dit : « la rue ou l’envie ? », je dis aux jeunes : « tu as le choix de ta voie ». Avec ce projet, j’ai découvert ma vocation. »

 

La Don Bosco Academy a également touché beaucoup de jeunes extérieurs au réseau Don Bosco. Sarah, une jeune Belge, est de celle-ci : « J’avais déjà entendu parler de Don Bosco, mais ici, je l’ai découvert sous forme de comédie musicale et j’ai compris que Don Bosco est un véritable père pour les jeunes. La comédie nous a fait passer un tas de message qui nous ont fait réfléchir et avancer. C’est comme si j’avais retrouvé Don Bosco. Tous les soirs, on attendait le petit « mot du soir », une tradition salésienne. »

 

« L’optimisme de Don Bosco et des salésiens porte vraiment ses fruits »

Autre témoin privilégié, « chargé de communication du Bicentenaire », Rémi Favresse qui a eu pour rôle de faire connaître à la presse et au grand public, à la fois les événements liés au Bicentenaire, mais aussi plus globalement le charisme de Don Bosco et la pédagogie salésienne. Et lui, qu’en a-t-il retenu : les jeunes de la troupe de la Don Bosco Academy qui se jettent dans les bras à l’issue du spectacle, heureux de leur prestation ; les élèves des instituts Saint-Luc, si fiers d’être exposés pour la première fois, et de voir le public apprécier, commenter leurs travaux ; l’enthousiasme des jeunes participants au FestiClip venus présenter un petit bout d’eux-mêmes, dans l’enthousiasme d’une belle soirée de printemps…

 

« Je ne vais pas dévoiler les « coulisses » des nombreux événements qui ont été organisés à l’occasion de cette année jubilaire, conclut Rémi, mais rien n’est jamais facile ! Tout ne roule pas toujours comme on le voudrait. Mais ce que j’ai constaté à de nombreuses reprises, c’est que l’optimisme de Don Bosco et des salésiens porte vraiment ses fruits, et qu’il suffit de vouloir pour que cela se réalise. Je repense en écrivant ceci aux très nombreux obstacles autour de la venue du Maire de la République des Enfants (de Bogota). C’était un projet extrêmement ambitieux, et très dur à concrétiser. Mais le Maire est malgré tout venu, et je suis sûr que de cela, le Provincial n’en a jamais douté ! »

 

 

Don Bosco Aujourd’hui
11 février 2016

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Pour aller plus loin

La comédie musicale « Don Bosco Academy« 

Pour commander le DVD « Don Bosco, une vie pour les jeunes »

L’école Notre-Dame des Minimes à Lyon

Le diocèse de Chambéry

 

 

Famille Salésienne