Sœur Amélie Daras s’engage définitivement chez les sœurs salésiennes ce 29 mai, à Lyon

22 mai 2021

Sœur Amélie Daras s’engage définitivement chez les sœurs salésiennes ce 29 mai, à Lyon
Durant un temps d’animation sur l’Egypte avec les enfants de la paroisse de Ménival à Lyon – Amélie est située au milieu de la photo

Amélie est née à Paris. Elle a 43 ans et elle vient de s’engager définitivement chez les sœurs salésiennes, après un long et riche cheminement. 

Je suis ingénieur en instrumentation biomédicale, métier que j’ai pratiqué un an aux Etats-Unis dans un laboratoire de recherche. C’est là que j’ai rencontré des amis protestants qui m’ont fait découvrir le Christ. J’ai découvert que l’unique but-sens de la vie était d’aimer et d’être aimé. Ça a changé ma vie et je suis rentrée en France. J’ai décidé de réaliser mon vieux rêve de partir un an en volontariat, mais je n’avais pas le profil attendu par les ONG : pas besoin de recherche pointue dans les pays en voie de développement. Le post-scriptum d’une lettre de refus m’a mise sur la piste du volontariat des salésiennes, le Vidès. Je voulais aller en Amérique latine, et on m’a proposé le Chili. Je me suis occupée d’enfants et d’adolescents pendant un an. Jamais je n’avais été aussi heureuse, j’y ai découvert le don de soi et la vie communautaire, je ne voulais plus rentrer en France.

 

Bouleversée par les jeunes

Mais il fallait rentrer, il fallait travailler, « être normale ». J’avais fait mes études à Grenoble, près des montagnes, et c’est là que je suis partie vivre. J’ai trouvé du travail dans les brevets d’inventions, mais je manquais de motivation. J’ai prié que Dieu m’aide à rencontrer des amis chrétiens et un lieu où je puisse aider ceux qui en ont besoin. Les salésiennes m’ont proposé de contacter une jeune prof de Grenoble appartenant à la famille salésienne, qui m’a aiguillée vers « le Grain de Sel », association qui accompagne des ados en difficulté, comme bénévole. Peu à peu, j’ai quitté le travail pour m’en occuper davantage, ces jeunes m’ont bouleversée. J’ai touché du doigt la pauvreté en France. J’ai également renoué avec le monde catholique. Ce que j’en avais connu dans mon enfance à Paris ne m’avait jamais attirée, au contraire. J’ai découvert que j’aimais de plus en plus prier : aller à la messe, avoir des temps de silence… La question « Que faire de ma vie ? » revenait de plus en plus, et j’ai pensé à la vie religieuse.

 

Partir pour vérifier l’appel

J’ai voulu vérifier cet appel en partant 15 mois en volontariat avec l’association Point-Cœur. J’ai été éducatrice dans une ferme au Brésil avec des enfants placés et des adultes en détresse. J’avais la responsabilité de l’école d’alphabétisation et d’une maisonnée. Nous y vivions simplement, il fallait aller chercher l’eau le matin, il n’y avait pas d’électricité, j’aimais bien ! La vie de prière et la vie de famille nous soutenaient. Les enfants m’ont beaucoup appris. Je suis rentrée heureuse, j’avais vérifié trois choses : mon désir de vie de prière, de vie communautaire, avec les plus pauvres.

 

Approfondir ma foi

En rentrant, un poste au « Grain de Sel » à Grenoble m’attendait, auprès des adolescents en difficulté que j’avais quittés. En parallèle, j’ai fait une « Validation d’Acquis de l’Expérience » pour obtenir le diplôme d’Educatrice Spécialisée et j’ai entrepris des études de théologie car je sentais le besoin d’approfondir ma foi. Je profitais de mes temps libres pour découvrir diverses communautés religieuses, mais je n’arrivais pas à me projeter toute ma vie dans celles-ci.

 

C’est lors d’un Campobosco que j’ai compris que c’était chez les sœurs salésiennes que le Seigneur m’appelait. J’y ai vu des religieuses et religieux jeunes et joyeux, des laïcs et des jeunes parlant clairement de l’Evangile aux adolescents. Et surtout, j’étais venue avec quelques jeunes « cassés », en souffrance, et j’avais peur qu’ils soient écartés ; or, ils ont été pris en charge par tout le monde, ils ont été super bien intégrés. La mixité sociale dont parle Don Bosco dans sa pédagogie y était appliquée et faisait grandir chacun. J’étais sûre que c’était là ma maison, ma famille. J’étais dans la joie. Après mon noviciat de deux ans à Rome, j’ai été envoyée en mission dans la communauté de Lille Sud. J’y ai été très heureuse. Je suis aujourd’hui à Lyon, les projets ne manquent pas, la fidélité et l’amour du Seigneur m’émerveillent !

 

Propos recueillis par Jean-François MEURS

 

Célébration religieuse à 14h30, ce samedi 29 mai, église Saint-Joseph – 1, Avenue Vincent-Serre – 69160 Tassin-La-Demi-Lune

 


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Famille Salésienne