L’ascèse, c’est la joie

7 mars 2013

Notre époque essaie de nous faire croire qu’en multipliant nos besoins, nous augmentons notre joie. En réalité, nous augmentons nos attaches. Le Carême nous invite à ne garder que l’essentiel et le nécessaire, afin de retrouver les sources de notre vitalité et la force de la vérité.

L’ascèse, ce n’est pas, une contrainte, une répression, tourner le dos à la joie : c’est l’art de choisir l’essentiel et de se rendre libre. Comme l’eau et le pain que l’ascète savoure avec délices parce qu’ils sont la vie et que nous n’avons pas besoin d’autre chose.

La visée du Carême, c’est la joie. Et si nous voulons que le corps participe à cette joie, il doit être profondément travaillé : c’est le prix de sa liberté (inspiré de Maurice Béjart).

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