Les quatre chemins

4 mars 2014

Chaque soir, je sors du métro pour rejoindre mon appartement. Chaque fois, c’est l’aventure de traverser un méli-mélo humain : un vendeur de fruits et légumes, des marchands de« cigarette du bled », une masse agglutinée à l’arrêt de bus. Ce carrefour appelé « Les quatre chemins », juste au bord du périph parisien accueillent des hommes et des femmes de pays en guerre, en pauvreté, minorités maltraitées ou peuples en souffrance.

 

Ils portent avec eux l’histoire d’une traversée douloureuse et d’une vie à réinventer dans des conditions précaires, quoiqu’on en dise. A travers l’épreuve, ils ont connu le désert et le dénuement auquel nous invite le Carême, ils ont je crois encore beaucoup à nous apprendre. Et même s’ils n’ont plus grand chose, ils semblent toujours compter c’est sur la force des relations humaines et des solidarités locales.

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