Normal

15 novembre 2013

Le Pape François que, selon son expression, les cardinaux ont cherché au bout du monde, a amené dans ses bagages quelques bonnes bouffées d’air frais pour l’Eglise et le monde. Chacun a pu remarquer ses paroles et gestes révélateurs de sa simplicité, sa spontanéité, sa proximité, sa normalité… C’est lui-même qui le dit : « Il faut être normal ! » Il monte dans l’avion seul, son cartable noir à la main. Le dimanche, lorsqu’il apparaît à la loggia pour la prière de l’Angélus, il commence par dire « bonjour, et à la fin, bon dimanche et bon appétit ! »

Quoi de plus normal ? Il se montre amusé lorsqu’au cours d’une audience, alors qu’il parlait debout au micro, un enfant est allé s’asseoir sur son siège. On le voit aussi faire preuve de fermeté pour entreprendre des réformes indispensables au renouveau de l’Eglise. Fervent artisan de paix, il reprend à son compte le cri de Paul VI à l’ONU : « Plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre !»

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