Peindre l’espérance

4 avril 2013

Valère peint des aquarelles. Il prend son vélo, se glisse sous les clôtures le nez dans l’herbe, traverse les haies la tête dans les buissons. Tout n’est pas révélation, mais même la poussière, sous le soleil, est de l’or. Tout à coup, c’est l’évidence. Il sent la jubilation monter en lui. Cette joie, il a besoin de la partager, alors cela devient une aquarelle. Quand un visiteur s’arrête devant un tableau submergé d’émotion, il sait qu’il a sorti le « petit dieu » qui est en lui. Il a communiqué de la vie. C’est le coeur brûlant, la résurrection, quelque chose qui a à voir avec l’espérance.

Il dit que ce ne sont que des apéritifs, ils aiguisent son appétit d’infini. Il n’est pas croyant, mais il désire beaucoup « manger dans la Grande Salle ».

Mot du jour