Une espérance sans déni du tragique.

14 septembre 2016

Xavier Thévenot, dans « Avance en eau profonde » (p 102-103), parle d’une espérance sans déni du tragique. Il y a une cohérence profonde, dit-il, entre la célébration eucharistique et les récits d’apparition du Ressuscité. Et ces récits manient une subtile dialectique de tragique et d’espérance.
De tragique : lorsque Jésus apparait de nouveau vivant devant les disciples, voici que le Ressuscité attire leur attention sur ses plaies.
D’espérance : lorsque les disciples pourraient s’enfoncer dans la culpabilité, voici que l’apparition du Seigneur leur fait comprendre que la fin de l’existence terrestre n’est pas le néant, mais la Vie dans la communion avec Dieu et tous les saints.
Célébrer l’Eucharistie, en être témoin, c’est donc être conduit à assumer une « joyeuse tension » faite de tragique et d’espérance.

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