La Fondation Don Bosco Nice auprès des jeunes qui décrochent

25 septembre 2014

La Fondation Don Bosco Nice auprès des jeunes qui décrochent

Les établissements scolaires Don Bosco ne cessent d’innover pour répondre aux besoins particuliers des élèves en difficulté. Un exemple se trouve à la Fondation Don Bosco de Nice. La mise en place d’une classe SLAM (système local d’accompagnement aux métiers) a permis en cinq ans d’existence à plusieurs centaines d’élèves de reprendre une scolarité dite normale. Rien n’était gagné au départ, puisque la première année, seuls deux élèves sur quinze ont repris le chemin des études. Cinq ans plus tard, la courbe s’est inversée. En 2014, la classe relais a connu 100% de réussite. Quelles sont les clés de ce succés ? Interview vidéo de Eric Feltrino, directeur des études, et de Bernard Chastang, chef d’établissement.

 

 

La classe SLAM alterne des périodes de cours et des périodes de stages en entreprises. Elle fonctionne par session de quatre semaines au cours de l’année. Ce dispositif s’adresse à des jeunes de 4e et 3e qui montrent des signes de décrochage et ne trouvent plus de sens à leur scolarité.

 

1ère vidéo : Eric Feltrino, directeur des Etudes, responsable de la SLAM

Eric Feltrino, directeur des Etudes à la Fondation Don Bosco, livre les éléments clés du fonctionnement de la classe SLAM et les objectifs poursuivis. L’exemple de Julien illustre le parcours d’un jeune qui retrouve un sens à sa scolarité grâce à la construction d’un projet professionnel réalisé au sein de cette classe relais.

  • Le fonctionnement de la classe SLAM : alternance de périodes de cours, de périodes de stages et de construction d’un projet personnel
  • Les évolutions de la classes SLAM et les adaptations nécessaires durant les cinq années de fonctionnement.
  • L’exemple de Julien qui retrouve un sens à ses apprentissages.

 

 

2e vidéo : Bernard Chastang, directeur de la Fondation Don Bosco Nice

Bernard Chastang, chef d’établissement, dans la seconde interview, s’exprime sur l’origine du projet. Au moment de la fermeture des 4e et 3e technologiques, il fallait trouver une alternative au décrochage scolaire des élèves en difficulté. L’installation d’une antenne du Valdocco Nice, structure sociale, confiée à Emmanuel Besnard, salésien de Don Bosco, finalise la démarche initiée il y a cinq ans.

  • Il faut inventer des démarches innovantes pour répondre aux besoins spécifiques des élèves décrocheurs
  • Chaque réussite individuelle est une belle aventure !
  • La création de nouvelles filières pour aider les élèves qui ont encore du mal à poursuivre leur apprentissage.
  • Le recours à des fonds privés, « auprès des palaces de la Cote d’Azur » pour assurer la formation et l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté.

 

 

Bernard Chastang donne le fil directeur de l’initiative : « On est dans la tradition de Don Bosco. On cherche des solutions et on va voir les personnes qui peuvent aider les jeunes. Depuis 1815, ils continuent de répondre présent ».

 

 

Hélène Boissière-Mabille
26 septembre 2014

 

 

 

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