Partition

20 novembre 2017

Quand nous devons prendre la parole, nous avons tous déjà, dans la tête, des mots, des phrases qui vont exprimer notre pensée. Quand nous rédigeons une lettre, de même. Pour un musicien, avant d’écrire quoi que ce soit, il a déjà en lui les sons qu’il va reproduire. Ce peut être une simple mélodie, un thème ; ce peut être une mélodie harmonisée, ce qui est déjà plus complexe ; ce peut être une fugue à plusieurs voix, beaucoup plus compliqué ! J’imagine que Bach, Mozart, Beethoven et bien d’autres ont eu d’abord, dans leur tête, les œuvres magistrales qu’ils ont léguées à la postérité. C’est comme un poète ou un romancier qui s’assoit à sa table de travail devant la page blanche.

Merveille de complexité du cerveau humain, capable d’entrer dans un processus de création et de traduire en signes ce qu’il a conçus dans sa tête.« Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui… Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu ». Sachons rendre gloire à Dieu pour les merveilles qu’il a faites.

Mot du jour