Une question de liberté intérieure ?

19 novembre 2016

Sur la route, il n’arrive probablement pas qu’à moi de pester contre un « cornichon » qui me dépasse (plus ou moins dangereusement) alors que je suis déjà à la limite de la vitesse autorisée. Les dents se serrent, les épaules se crispent, l’une ou l’autre épithète bien sentie peut même se faire entendre… Ensuite, plusieurs réactions possibles : accélérer pour bien montrer que « non, je ne suis pas une mamie » ; continuer à la même vitesse « puisque tu me dépasses, t’assumes, moi je vais pas ralentir » ; se dire qu’il/elle a peut-être de bonnes raisons ; prier pour lui et pour moi, histoire que nous ne tuions personne sur la route. Je vous laisse en juger… Quoi qu’il en soit, l’énervement qui nous a saisi n’est-il pas le signe d’un manque de liberté intérieure face au regard d’autrui ?

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