La fondation des sœurs salésiennes fait un point sur ses projets et lance des appels à don

Comme chaque année à cette époque de l’année, les bienfaiteurs et donateurs de la Fondation Salésienne Pastré (FSP), la fondation qui permet aux sœurs salésiennes de mener à bien leur mission auprès des jeunes en France, en Belgique et en Tunisie, ont reçu un courrier.

L’occasion pour la provinciale des sœurs salésiennes, sœur Marie-Agnès Chetcuti, et pour le président de la fondation, Henri Pastré, de faire le point sur les projets en cours. Est notamment évoqué le soutien qui a été donné aux sœurs salésiennes d’Alep, en Syrie : « À Alep, en février, les ravages d’un terrible tremblement de terre ont succédé à ceux de la guerre. 6 000 Syriens ont été tués, nous rappelle sœur Jacinta Saldanha, de la province du Moyen Orient. C’est la double peine pour les civils qui manquent de tout : la guerre nous a abattus, le séisme nous a achevés. Dans cette région du nord-ouest de la Syrie, l’aide humanitaire arrive au compte-goutte. La nuit, les températures sont glaciales. Votre soutien généreux a été précieux pour que les sœurs puissent accueillir 300 personnes dans leur maison et apporter réconfort, nourriture, vêtements, couvertures, produits d’hygiène et médicaments à tous ceux qui, dépourvus de tout, se présentaient devant chez elles. Que Dieu vous bénisse, chers amis, pour votre soutien généreux », continue sœur Jacinta.

A Guînes, au lycée Jean-Bosco

Plus près de chez nous, un projet sportif et éducatif est à soutenir à Guînes, dans le Pas-de-Calais. Là, au cœur de cette ville de 5000 habitants près de Calais, l’ensemble scolaire Saint-Jean-Bosco regroupe une école maternelle et primaire, une antenne du Collège Notre-Dame de Grâce d’Ardres, un lycée technologique et professionnel et un centre de formation. Soit 200 écoliers, 100 collégiens et 330 lycéens, ainsi qu’une centaine d’apprentis. L’établissement prévoit de créer un véritable parc naturel à disposition de la communauté en restaurant le site exceptionnel qui l’entoure : réhabilitation des espaces naturels, de l’étang, d’espaces d’observation, création d’un poulailler et de composteurs… Les installations existantes (foyers, laboratoires, préau) seront mises à niveau. Pour l’heure, la priorité est la création de stades « city » en libre accès dans une cour de récréation. Ce qui permettra d’optimiser l’éducation physique et sportive, de renforcer la sécurité en limitant les sorties, de proposer une culture éducative de bien-être par le sport et de favoriser l’inclusion scolaire.

Sœur Cristina, avec des jeunes de l’œuvre salésienne de Menzel Bourguiba (Tunisie).

Dans 98 pays
Enfin, Sr Cristina Camia, salésienne italienne, en charge de la solidarité (projets de développement, récoltes de fonds, campagnes de dons, urgences et aide internationale) explique que les Filles de Marie-Auxiliatrice (l’autre nom des sœurs salésiennes) sont présentes dans 98 pays, dont 69 appartiennent à la liste des pays éligibles aux aides pour le développement : « Nous sommes du côté de ceux qui sont le plus dans le besoin et qui souffrent. Continuellement, nous arrivent des demandes de soutien pour les œuvres existantes, fondations nouvelles ou situations d’urgence. »

Bientôt Noël
« Le monde chrétien s’apprête à célébrer dans l’allégresse la naissance de Jésus, fils de Dieu fait homme. Jésus s’incarne pour donner aux hommes le chemin à suivre : celui de l’amour, du pardon et de la paix. Cette année, le pape François (…) est venu à Marseille, dans cette ville miroir du monde, dénoncer le tragique rejet de la vie humaine et proposer l’accueil de l’autre. Tel est là le sens de cette belle fête de Noël, qui nous fait croire dans la joie à la vie éternelle !« , concluent Henri Pastré et sœur Marie-Agnès.

Sœur Marie-Agnès Chetcuti.

Vous souhaitez aider la mission des sœurs salésiennes ? Rendez-vous sur le site de la Fondation Salésienne Pastré.