2023 dans le rétroviseur de Don Bosco : les dix événements à retenir de cette année salésienne

30 décembre 2023

2023 dans le rétroviseur de Don Bosco : les dix événements à retenir de cette année salésienne

L’année 2023 se termine. C’est donc le moment de tenter de dresser un premier bilan. Côté réseau Don Bosco et famille salésienne, il faudrait évidemment évoquer les milliers de jeunes accueillis dans nos œuvres (scolaires, sociales, paroissiales) et dans nos activités, camps, patronages… Mais l’équipe de « Don Bosco Aujourd’hui » a tenté, tout au long de l’année, d’évoquer les nouveautés, les projets, les initiatives. Au final, on vous propose cette sélection. Dix événements (enfin, un peu plus, vous verrez…)

 

Charlotte Caubel, à l’institut Lemonnier de Caen.

1. Une ministre pour lancer les Assises du réseau Don Bosco Action sociale
Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, ouvre le jeudi 25 mai les troisièmes assises du réseau Don Bosco Action sociale (DBAS), à Caen. Dans la matinée, elle visite notre œuvre de Troarn (Œuvre Notre-Dame), touchée par un incendie en 2022. « Je suis très honorée de revenir à Don Bosco. Je dis revenir car en tant que directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), j’ai eu l’occasion de visiter l’Institut Don Bosco de Gradignan », souligne-t-elle. Sa présence marque l’attention de l’Etat pour le réseau DBAS, qui est aujourd’hui l’un des principaux acteurs de l’action sociale d’inspiration chrétienne en France.

2. Le successeur de Don Bosco fait cardinal par le pape François
C’est une première : ni Jean Bosco ni ses successeurs n’avaient été élevés au rang de cardinal par le pape. C’est ce qui est arrivé à don Ángel Fernández Artime le 30 septembre. Le voilà cardinal. Une marque de reconnaissance pour celui qui veille sur la famille salésienne implantée dans le monde entier, originaire d’Espagne et âgé de 62 ans. Mais aussi un signe en direction de tous ceux qui s’engagent auprès des jeunes, spécialement les plus défavorisés, de la part du pape François.

3. Les JMJ, temps fort de l’année
Evidemment, il y a eu la visite du pape à Marseille. Evidemment, il y a eu le Campobosco et les multiples camps d’été. Evidemment, il y a eu ces jeunes volontaires engagés auprès des exilés à Calais en juillet (avec le volontariat salésien, le Vidès). Mais le temps fort spirituel de cette année 2023 aura sans surprise été les Journées mondiales de la Jeunesse au Portugal, avec une très belle délégation salésienne franco-belge, « Aux JMJ, on vient avec ce que l’on est… et quand on revient, on n’est plus la même personne », avait prévenu sœur Anne-Flore Magnan, salésienne. Elle n’avait pas tort !

4. Les salésiens coopérateurs en pleine forme
Les coopérateurs, vous connaissez ? Ces hommes et ces femmes, « chrétiens qui ont à cœur de suivre le Christ à la manière de Don Bosco, avec une attention particulière pour les jeunes, les petits et les pauvres », sont nombreux en France et en Belgique. Mais en 2023, ils ont été rejoints par une dizaine de petits nouveaux, qui ont fait leur « promesse » : François et Jean-Pierre à Giel, Brigitte à Bruxelles, Sarah à Paris, Reine, Antoine et Elisabeth à Saint-Cyr-sur-Mer, Stéphanie et Mélanie à Argenteuil, Céline à Nice, Paul à Farnières. Un chiffre record. Autre actualité du côté des coopérateurs : une nouvelle coordinatrice a été élue pour la France à l’automne : Danièle Sciacaluga, de Lille, succède à Marie-Hélène Pezzoli, de Saint-Cyr-sur-Mer.

Sœur Céline Baumet, le 8 août à Paris.

5. Des jeunes qui décident de se consacrer à Dieu et aux jeunes
Le frère Emmanuel Petit, salésien de Don Bosco, est ordonné diacre le vendredi 9 juin, dans l’église Saint-Luc de Baimbridge (en Guadeloupe), par l’archevêque de Martinique, Mgr David Macaire. Deux mois plus tard, le mardi 8 août, c’est fête à la paroisse Saint-Jean-Bosco de Paris : les sœurs salésiennes accueillent deux nouvelles sœurs : sœur Céline Baumet, originaire de la région de Charleroi (Belgique), prononce ses premiers vœux, et sœur Alice Razanatoany, qui vient de Madagascar et est envoyée comme missionnaire en Tunisie.
Début novembre, à Ressins, plus discrètement, une jeune femme prononce son engagement définitif comme volontaire de Don Bosco (VDB).

6. Un livre à vingt mains pour parler de vie spirituelle des enfants
« Les Salésiens possèdent une expertise pédagogique unique et une spiritualité belle et forte » : ces mots sont de Vincent Morch, éditeur chez Mame, qui a initié la réalisation d’un livre intitulé « Je frappe à la porte. Les grandes étapes de la vie spirituelle de nos enfants », sorti en librairie le 8 septembre. Un ouvrage « chorale », sur lequel on travaillait dix membres de la famille salésienne, sous la coordination du père Jean-Marie Petitclerc. Une belle marque de confiance de la part des éditions Mame, deux ans après le succès de « Faire grandir les talents de nos enfants ».

7. Le jardin du père Michel, l’hommage d’une ville française à un salésien
En France, en ce début de XXIe siècle, il n’est vraiment pas fréquent qu’un lieu public soit baptisé du nom d’un prêtre. C’est pourtant ce qui est arrivé le 9 septembre, à Louvroil, près de Maubeuge, dans le nord de la France. Il faut dire que pour les habitants de Louvroil, le père Michel Darcel n’était pas un simple prêtre : le salésien de Don Bosco décédé en 2021 a marqué par son humanité et son attention aux autres tous ceux qui l’ont croisé. C’est le jardin de la médiathèque qui porte désormais le nom de « jardin du Père Michel ».

8. Le service « Don Bosco Jeunes » en plein boom
Quelle année pour le service « Don Bosco Jeunes » ! En juin, l’Association Don Bosco Jeunes de Belgique se réunit et Jean Poivre est élu président. Les mouvements, groupes et autres structures qui composent cette association sont basés à Liège, Bruxelles, Dinant, Louvain-la-Neuve, Farnières pour environ 500 jeunes accueillis. En septembre, la première directrice laïque du service Don Bosco jeunes, Stéphanie Datti, prend ses fonctions. Et début décembre, 45 frères et sœurs salésiens et 60 laïcs engagés dans les propositions salésiennes pour les jeunes en France, en Belgique et en Tunisie sont réunis à Paris pour mieux se connaître… et démultiplier les propositions pour les jeunes. C’est le week-end « Share the dream » !

9. Dans nos écoles et œuvres sociales, des créations, des inaugurations, des ouvertures…
Impossible d’être exhaustif, mais on a coupé beaucoup de rubans en 2023 dans le réseau salésien. Le 18 mars, le préfet du Var était en visite au collège salésien Saint-Joseph La Navarre pour inaugurer la salle polyvalente « Auguste Arribat ». L’ancien théâtre de l’institution, entièrement rénové, est devenu une salle polyvalente au service des jeunes. Son nom rend hommage au père Auguste Arribat, salésien de Don Bosco déclaré « vénérable » en juillet 2014 par le pape François., et ancien directeur de la maison.
Début juin, direction l’Alsace où la nouvelle annexe de l’institution Don Bosco de Landser, située à 200 mètres du reste de l’établissement, est inaugurée. Elle porte le nom du père Victor Kolmer, fondateur de l’œuvre.
L’IDB, l’institut Don Bosco, basé à Gradignan, est un mastodonte dans le domaine de l’action sociale dans le Sud-Ouest (plus de 1700 enfants et adolescents accueillis au titre de la protection de l’enfance et plus de 700 enfants et adultes dans le champ du handicap). Et en 2023, il a migré… jusque Marseille, devenant gestionnaire du centre éducatif fermé des Chutes Lavie dans le 13e arrondissement de la ville.
A Marseille toujours, à la rentrée de septembre, l’établissement salésien Sévigné (fondé par les sœurs salésiennes en 1905) ouvre une Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPEAA), pour aider les élèves dont le français n’est pas la langue maternelle. Un dispositif inédit dans l’enseignement catholique de l’académie Aix-Marseille.
On peut aussi citer le rucher pédagogique de Farnières, en Belgique, inauguré en septembre. Ou la reprise de l’IFAP, l’institut de formation d’auxiliaire de puériculture par trois établissements scolaires de Loire et Haute-Loire, dont deux du réseau Don Bosco (Feurs et Saint-Etienne).

Images de « Rendons grâce à leurs mères », diffusé en mai sur KTO.

10. Et pour finir…
Et pour finir ce top 10 de l’année, nous avions envie de vous parler de la présentation début décembre, de l’incroyable projet urbanistique et citoyen à Liège : le « Passage 59, tiers-lieu Don Bosco ». Là, au cœur du quartier du Laveu, où les Salésiens sont arrivés, comme le souhaitait Don Bosco, en… 1891.
Mais on avait aussi envie de reparler de ce beau film de 52 minutes, coproduit par KTO : dans « Rendons grâce à leurs mères », Armand Isnard s’est intéressé à ces mamans qui ont donné naissance à des saints et, évidemment, il a évoqué la figure de maman Marguerite, avec l’aide des salésiens et salésiennes de Farnières.
Et on avait aussi envie de vous parler du premier roman du père Jean-Marie Petitclerc, sorti en avril : « Petit caïd deviendra saint » (édition Salvator). Ou du premier single du frère Benjamin Dewitte, intitulé « Toi ».
Ou encore du projet e4FMA, une mini-école de cinéma en ligne (et gratuite !) qui se compose de douze tutoriels traduits en cinq langues (anglais, français, espagnol, hongrois et bulgare). Premier projet de coopération Erasmus+ coordonné par AMDB, l‘Association Maisons Don Bosco.
On aurait aussi pu terminer avec les premières inscriptions pour le LIFPA Don Bosco, le lycée international français des Provinces Atlantiques, qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre 2024 au Canada. Ou avec Alain, Santino, Quentin et Tim, jeunes de nos écoles de Chambéry, Verviers et Pouillé, qui ont brillé aux Worldskills. Bref, on ne savait pas choisir. Quelle année salésienne !

 

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